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Pelliot, Paul (1878-1945)

  • 035127945
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  • 1878-1945

Paul Pelliot, né en 1878 à Paris et décédé en 1945, est un sinologue, philologue et historien de l’Asie. Licencié ès lettres, diplômé de chinois de l'École des langues orientales, Paul Pelliot est, dès 1899, nommé pensionnaire de la Mission archéologique en Indochine, puis professeur de chinois deux ans plus tard. Il se donne pour tâche de rassembler les documents fondamentaux de l'histoire indochinoise et particulièrement les textes chinois qui constituent les plus anciens textes historiques sur les pays de l'Indochine. En 1900, il est envoyé en mission à Pékin en vue de constituer une bibliothèque chinoise. La révolte des Boxeurs y éclate et, pour sa conduite devant le siège des Légations, P. Pelliot se voit nommer chevalier de la Légion d'honneur. Il prolonge son séjour en Chine pour ses recherches bibliographiques et regagne Saigon en 1901 avec une ample moisson de livres, de peintures et d'objets d'art, qui constituent le premier fonds de la bibliothèque et du musée de l'EFEO. Sous son influence, des recherches de philologie axées sur la géographie historique des pays de l'Indochine à travers les sources chinoises se développent dans la branche sinologique de l'École. Parmi ses publications, on retient notamment ses articles « Mémoires sur les coutumes du Cambodge de Tcheou Ta-Kouan », qu'il traduit et annote dans le BEFEO (1902), et « Le Fou-Nan » (BEFEO, 1903), dont il situe précisément le royaume. L'année suivante, P. Pelliot publie, toujours dans le BEFEO, « Deux itinéraires chinois de Chine en Inde à la fin du VIIIe siècle », commentaire nourri d'une nomenclature géographique qui constitue alors l'une des bases de l'histoire de l'Asie du Sud-Est. A Hué, il inventorie les livres chinois et vietnamiens des collections impériales et en fait copier un bon nombre, afin de constituer le premier fonds d'ouvrages vietnamiens de l'École. Ce travail se solde par une publication, en collaboration avec le R. P. Cadière, sur les sources annamites de l'histoire d'Annam » (BEFEO, 1904). Une nouvelle mission, de 1906 à 1908, le mène en Asie Centrale et lui permet de fouiller plusieurs sites et de recueillir plus de 6 000 manuscrits et peintures dans les grottes de Dunhuang. On peut lire le récit de cette découverte dans le BEFEO, 1908 : « Une bibliothèque médiévale retrouvée au Kan-Sou ». En trois semaines, il entreprend et mène à bien le dépouillement de dizaines de milliers de manuscrits entassés dans une des grottes. En 1909, de retour à Paris, il occupe le nouveau poste de sous-directeur de l'EFEO, jusqu'à sa démission, qu'il donne afin d'occuper la chaire de Langues, histoire et archéologie de l'Asie Centrale, au Collège de France, créée à son intention : P. Pelliot est alors âgé de 33 ans. Il délaisse pour un temps les travaux de sinologie pure, afin de se livrer plus spécialement à l'histoire des langues turques et mongoles et se consacrer aux récits de voyageurs chinois et européens qui ont traversé l'Asie ou se sont rendus en Chine. Pendant la première guerre, il est mobilisé, part aux Dardanelles, puis à Pékin comme attaché militaire. Ses occupations ne l'empêchent pas de multiplier, dans le BEFEO, le T'oung Pao et le Journal asiatique, les articles sur la linguistique et la chronologie chinoise. En 1920, il assure avec H. Cordier la direction du T'oung Pao, en remplacement d'Édouard Chavannes, mort en 1918. Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1921, il est également vice-président, et plus tard, après S. Lévi, président de la Société asiatique, président de l'Institut des hautes études chinoises. En 1932, il est chargé par le ministère des Affaires étrangères d'une mission en Extrême-Orient et profite de son voyage pour s'arrêter à Bangkok, Phnom Penh, Siem Reap, Saigon et Hanoï. P. Pelliot a publié, de son vivant, de nombreux et souvent longs articles, mais aucun ouvrage. À sa mort, il laisse de nombreux manuscrits qui ont été publiés depuis ou qui restent encore inédits.

Lévy, Paul (1909-1998)

  • 030588278
  • Person
  • 1909-1998

Né à Saigon, Paul Lévy poursuit ses études supérieures à Paris et obtient, en 1934, une licence ès lettres et un diplôme de l'Institut d'ethnologie. Il est nommé en 1937 à la tête du nouveau service ethnologique de l'EFEO à Hanoi. Il mène alors des fouilles préhistoriques au Laos, où il effectue des sondages stratigraphiques dans les abris sous roche de la région des Hua Pan, au Nord-Est du Laos, ainsi qu'au Cambodge, où il découvre le site préhistorique de Mlu Prey.

Les groupes ethniques du Nord et du Centre du Vietnam font également l'objet de ses recherches, mais c'est le Laos qui retient avant tout son attention : il accumule une documentation d'une exceptionnelle richesse sur les fêtes, les croyances, les rituels, et la culture technique et religieuse. Il réalise en outre différentes missions en Indochine, en vue de la création de galeries d'ethnographie au musée Blanchard de la Brosse de Saigon et au musée Albert Sarraut de Phnom Penh, et d'un musée d'ethnographie à Hué. En 1938, il est nommé Conservateur de la section de préhistoire et d'ethnologie du musée Louis Finot, à Hanoi.

Il est cofondateur avec P. Huard de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme, qui rassemble pour la première fois des chercheurs français et vietnamiens et publie un bulletin de 1938 à 1944. Sous l'égide de cet institut, il organise également un enseignement d'histoire, d'ethnologie et d'archéologie à l'université de Hanoi.

Il est ensuite nommé successivement, à l'EFEO, membre permanent en 1939, secrétaire-bibliothécaire en 1943, et enfin directeur de 1947 à 1950. L'École fait face, à cette époque, à de fortes restrictions financières et matérielles, tandis que le personnel scientifique et technique est en partie absent, soit rentré en France, soit mobilisé au Vietnam. Paul Lévy publie alors une revue scientifique en français et en vietnamien intitulée Dan Viêt Nam, limitée à quelques numéros, mais qui contient des articles fondamentaux, notamment ceux qu'il signe lui-même sur les tambours de bronze et la civilisation de Dong Son. En 1950, il accepte une direction d'études des religions de l'Asie du Sud-Est continentale et insulaire à l'EPHE.

Ses publications comptent des travaux de paléo-ethnologie dans le BEFEO et dans les comptes rendus de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme. Dans le domaine de l'histoire des religions, il pose l'hypothèse, développée au cours de son enseignement, de l'existence, aux origines du bouddhisme, de conceptions semblables à celles qui caractérisent les religions de mystère de l'antiquité occidentale.

Durand, Maurice (1914-1966)

  • 026845776
  • Person
  • 1914-1966

Né à Hanoi de père français, chef du bureau des traductions au Palais de Justice de Hanoi, et de mère vietnamienne, Maurice Durand débute ses études au lycée Albert Sarraut, puis les poursuit à Paris par une licence ès lettres à la Sorbonne. Fort de sa double culture classique, française par ses études et sino-vietnamienne par sa mère, il gagne Saigon, après la guerre en 1946, comme professeur de lettres au lycée Chasseloup-Laubat. Il est ensuite appelé auprès du recteur de l'université indochinoise, comme chef du bureau des affaires culturelles (1946-1947). Il entre enfin à l'EFEO en 1947 comme membre temporaire, puis comme membre permanent en 1949.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Trouvé, Georges Alexandre (1902-1935)

  • 074785486
  • Person
  • 1902-1935

De la même classe d'âge que Jacques Lagisquet et Henri Mauger (voir notices infra), Georges Trouvé étudie l'architecture à l'École des beaux-arts de Nantes, puis de Paris, où il est l'élève d'Emmanuel Pontrémoli. Diplômé en 1929, il part au Vietnam pour travailler comme conseiller technique au Crédit foncier de l'Indochine. Établi à Hanoi, il dessine la façade de la Banque d'Indochine et de l'Imprimerie d'Extrême-Orient, mais enseigne également la composition architecturale et la mise en ouvre du béton à l'École des beaux-arts.

En avril 1931, il est nommé membre temporaire de l'EFEO. Il réalise à ce titre plusieurs projets d'aménagement du musée Louis Finot, visite les sites archéologiques du Campa et se rend à Angkor, où il dégage et étudie des vestiges proches du Baray occidental (BEFEO 32), comme le Prasat et le spean Tor (BEFEO 35) ou Pre Rup. Il prend ensuite en charge les travaux de dégagement du groupe de Roluos et découvre successivement les stèles de fondation Preah Ko et du Bakong. Nommé membre permanent de l'EFEO en 1932, il poursuit, en collaboration avec Henri Marchal, l'anastylose de la galerie extérieure et la consolidation de la tour centrale du Bayon. Toutefois, la découverte du Prasat Ak Yum, le plus ancien de tous les temples-montagnes, qui était enfoui dans la digue sud du Baray occidental (1933), et de son puits de fondation, l'engage à tenter des sondages sous la tour centrale du Bayon. La découverte d'un nouveau puits de fondation et son déblaiement permettent de mettre au jour une grande statue du Buddha sur nâga brisée qui sera reconstituée sur une terrasse bouddhique située à proximité du monument.

En 1935, Georges Trouvé remplace Henri Marchal à la Conservation d'Angkor, mais, confronté à des difficultés personnelles, il se donne la mort le 18 juillet de la même année.

Parfois attribuées à son « flair », les découvertes successives de Georges Trouvé sont surtout le fruit d'une méthode qui repose sur un enregistrement précis des données et leur exploitation dans le cadre d'un projet scientifique. C'est ainsi qu'en association avec Henri Marchal, il dresse, à partir des Journaux de fouilles et de ses prospections, la carte des vestiges archéologiques du site d'Angkor. Avec Georges Trouvé, la Conservation d'Angkor ne se contente plus de découvrir et de conserver, elle entreprend aussi de cartographier et d'analyser les très nombreux vestiges répertoriés dans la région d'Angkor. Unanimement salués, ses travaux recentrent l'action de l'École à Angkor dans une perspective scientifique, même si, du fait de sa disparition précoce, ses observations n'existent le plus souvent qu'à l'état de croquis et de notes.

Laur, Jean (1924-2016)

  • 057100543
  • Person
  • 1924-2016

Architecte DPLG, ancien élève de l'École du Louvre, de l'École des langues orientales. - Conservateur des monuments d'Angkor de 1954 à 1959.

Marchal, Henri (1876-1970)

  • 069682178
  • Person
  • 1876-1970

Bachelier ès lettres et philosophie et bachelier ès lettres et mathématiques en 1895, Henri Marchal est admis à l'École des beaux-arts, section architecture, dans l'atelier dirigé par Gaston Redon. Parallèlement, il donne des conférences dans les universités populaires et un cours du soir de dessin industriel à l'Association polytechnique.

Nommé Inspecteur des bâtiments civils du Cambodge en 1905, il effectue une mission en Thaïlande afin de préparer le projet d'une nouvelle légation de France. En 1910, il passe le Brevet de langue cambodgienne ; il est nommé conservateur-adjoint du musée de l'École à Phnom Penh, en tant que responsable de la nouvelle section des antiquités khmères. En 1912, il est affecté à Saigon, comme inspecteur des bâtiments civils de la Cochinchine.

En 1916, à la suite de la disparition de Jean Commaille, il est détaché auprès de l'EFEO pour assurer la direction de la Conservation d'Angkor. Il reprend tout d'abord l'œuvre de débroussaillement d'Angkor Vat et des principaux monuments construits à la périphérie de la Place royale (Bayon, Baphuon, Palais royal, Preah Pithu, etc). Cette mise en valeur de la zone centrale d'Angkor Thom est complétée par le repérage des très nombreux vestiges situés à l'intérieur ou à proximité immédiate de l'enceinte d'Angkor Thom (BEFEO 18). En 1919, Henri Marchal est nommé membre permanent de l'EFEO et Conservateur d'Angkor. Il poursuit le dégagement des douves d'Angkor Vat, en même temps qu'il entreprend des consolidations ponctuelles au Bakheng (1922-1929), au Baphuon, au Bayon, à la Porte de la Victoire, ainsi que dans des monuments légèrement excentrés comme le Preah Khan ou Bantey Kdei. Il prend cependant conscience des limites des méthodes de consolidation utilisées jusqu'alors et, en 1930, part à Java pour étudier les principes de l'anastylose auprès du service archéologique des Indes néerlandaises (BEFEO 30).

À son retour, il décide de les mettre en œuvre sur le temple de Bantey Srei, récemment découvert (1931-1933). Cette restauration est unanimement saluée. En 1933, Henri Marchal prend officiellement sa retraite et quitte la Conservation d'Angkor pour remplacer Henri Parmentier à la tête du service archéologique de l'EFEO. En 1938, sur le chemin du retour vers la France, il effectue un séjour à Ceylan et en Inde, dont il donnera un récit imagé dans le Souvenir d'un ancien conservateur d'Angkor.

Arrivé en France au début de la guerrre, il y restera jusqu'en 1946, année où il effectue une mission à Pondichéry pour prendre la direction du chantier de Virampatnam. Un an plus tard, il est rappelé pour assurer le remplacement de Maurice Glaize comme Conservateur d'Angkor et y reste six ans. Il restaure les édifices situés le long de la chaussée ouest d'Angkor Vat (1948) et travaille aussi à la Terrasse des Éléphants (1948), au Baphuon (1948), à Bantey Kdei (1950), au Prah Khan (1950) et à Thommanon (1950).

Après un bref séjour en France, il repart à Hanoi pour assurer temporairement la conservation du musée Louis Finot. En 1954, il est nommé conseiller technique des monuments historiques et chef du bureau de l'architecture au ministère des Travaux publics du Royaume du Laos, poste qu'il occupe jusqu'en 1957. C'est à cette date qu'il prend définitivement sa retraite et décide de rester au Cambodge. Il s'installe alors à Siem Reap, où il décède à l'âge de 94 ans.

La vie d'Henri Marchal se confond pendant près de quarante ans avec les travaux de restauration menés sur le site d'Angkor. Profondément attaché au Cambodge et à la conservation de son patrimoine, il a professionnalisé l'action de l'École, en appliquant aux monuments khmers les procédés développés en Grèce et à Java. Appelé à travailler sur de très nombreux monuments, il en a donné des descriptions précises, tant dans les Journaux et Rapports de fouilles que dans de très nombreuses monographies, qui sont un support indispensable à l'approche architecturale de bien des monuments.

Revèron, Paul (1890-....)

  • 074784595
  • Person
  • 1890 - ????

Paul Revèron est architecte diplômé de l'École des beaux-arts de Paris. Architecte des bâtiments civils de l'Indochine, il est recruté à l'EFEO comme membre temporaire à compter de janvier 1925, mais ne rejoint Siem Reap que vers la mi-juillet. Il doit alors assurer la restauration du pont de Praptos à Kompong Kdei, mais envisage aussi de reprendre l'inventaire des monuments khmers de Lunet de Lajonquière. Il entreprend alors avec Henri Marchal des prospections dans le massif des Kulen et le long de l'ancienne chaussée reliant Angkor au Preah Khan de Kompong Svay, ainsi qu'à Kompong Thom et à Sambor Prei Kuk. En avril 1926, son contrat est renouvelé pour une année, mais, à la suite d'ennuis de santé, il doit rejoindre Hanoi dès le mois de juillet. Il participe alors à la préparation des plans du musée de Hanoi, ainsi qu'à l'aménagement de dépendances de l'École. Un an plus tard, il quitte l'EFEO pour être mis à la disposition du Résident supérieur du Laos, en tant qu'architecte-adjoint dans le Service des travaux publics (arrêté du gouverneur général de l'Indochine du 2 août 1927) et part pour Vientiane. Il est par la suite à nouveau affecté au Cambodge par le Service des bâtiments civils de l'Indochine comme architecte du Palais royal de Phnom Penh.

Fombertaux, Léon (1871-1936)

  • 074726897
  • Person
  • 1871-1936

Architecte, diplômé de l’École des beaux-arts de Marseille et de l’École des arts décoratifs de Nice, Léon Fombertaux travaille d’abord pour son propre compte à Hyères de 1898 à 1912, puis il entre comme attaché à l’Inspection des monuments historiques du Maroc.

C’est fort de cette expérience qu’il est attaché en 1925 au Service archéologique de l’EFEO et arrive au Cambodge. En tant que conservateur-adjoint, il travaille au dégagement du Prasat Chrung, à l’angle nord-ouest d’Angkor Thom, achève celui de Chau Say Tevoda, puis entreprend le dégagement du gopura nord-est de Preah Khan. Parallèlement, il découvre des vestiges dans le quart sud-ouest d’Angkor Thom, au sud et au nord de Tep Pranam, ainsi qu’une chapelle à l’ouest d’Angkor Thom. Il révèle ainsi de nouvelles inscriptions et sculptures. En 1928, il est chargé de continuer, à Sambor Prei Kuk, les fouilles commencées l’année précédente par V. Goloubew. Il consolide ensuite un temple d’art pré-angkorien, le Prasat Phum Prasat, entre Phnom Penh et Kompong Thom.

L’œuvre principale de L. Fombertaux reste la restauration du That Luang à Vientiane, entre 1929 et 1935. Des sondages lui permettent de faire une découverte importante : la présence, au cœur du monument, d’un stupa (ou that) primitif. Cette structure cachée, de plan carré, est bâtie en blocs de latérite parfaitement taillés. Chacun des côtés est couronné par cinq grandes feuilles de lotus, dont les extrémités ont été rognées lorsqu’on a construit la superstructure que nous connaissons. L. Fombertaux relève et photographie les vestiges primitifs avant de les refermer. Ensuite, se fondant sur les dessins laissés au siècle précédent par Delaporte, il remonte la pyramide étage par étage et reconstruit la flèche centrale, qu’une restauration malheureuse avait déformée au début du siècle.

Dumont, René (1922-....)

  • 030309832
  • Person
  • 1922-....

Architecte DPLG. Conservateur adjoint des monuments d'Angkor (1955-1958), professeur d'architecture et d'histoire de l'art Khmer à l'Université des beaux-arts de Phnom Penh (1965-1975)

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