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Elisseeff, Danielle (1938-....)

  • 026850028
  • Person
  • 1938-....

Archiviste-paléographe. Chercheur à l'École des hautes études en sciences sociales (en 1987), directeur-adjoint du Centre d'art et d'archéologie d'Extrême-Orient de l'EHESS, responsable de la "Revue bibliographique de sinologie" (en 1983). Pensionnaire de la Maison franco-japonaise de Tokyo (en 1967). Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer deuis 2012. Professeur à l'École du Louvre (en 2003)

Godelier, Maurice (1934-.... ; anthropologue)

  • 050447076
  • Person
  • (par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)

Agrégé de philosophie. Anthropologue. Directeur d'études à l'EHESS en anthropologie économique depuis 1975. Spécialiste des Baruya de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Giteau, Madeleine (1918-2005)

  • 058921397
  • Person
  • 1918-2005

Madeleine Giteau, née en 1918 à Nantes et décédée le 25 février 2005, est une historienne des arts de l’Asie du Sud-Est, conservatrice de musée et professeure. Elle obtient une licence d’histoire et géographie ainsi qu’un diplôme d’études supérieures de géographie, et envisage l’agrégation, mais son attrait pour l’Indochine la pousse à accepter, en 1946, un poste d’enseignante au Cambodge. Elle enseignera pendant dix ans l’histoire au lycée Sisowath de Phnom Penh, ainsi qu’au lycée Descartes et à l’Institut national d’études juridiques. Passionnée par l’histoire et l’archéologie, fascinée depuis toujours par l’Extrême-Orient et douée pour le dessin, elle s’initie à l’histoire, à l’archéologie et à l’iconographie locales, apprend le cambodgien – et se voit bientôt demandé d’enseigner aussi l’histoire de l’Asie du Sud-Est et la civilisation cambodgienne. Lors d’un congé d’un an en France, en 1951, elle commence des études de sanskrit à l’Institut de civilisation indienne. Elle obtiendra un certificat d’études indiennes (1961) et suivra plus tard, en 1970, des cours de pâli. Elle devient membre correspondant de l’EFEO en 1952. En 1956, elle devient membre permanent et est nommée Conservateur du musée national de Phnom Penh, poste qu’elle conservera pendant dix ans, durée des accords passés en 1956 avec le gouvernement royal du Cambodge. C’est durant cette période qu’elle rédige deux fascicules du catalogue du musée. À partir de 1963, elle est chargée de l’organisation du musée du monastère de Vat Po Veal, à Battambang, puis du musée provincial dans la même ville. De 1966 à 1968, elle est chargée des cours sur l’art khmer à la faculté d’archéologie de l’université royale des beaux-arts. Dans le même temps, elle entreprend des recherches sur le terrain, en particulier un inventaire des richesses artistiques des provinces du Cambodge, portant spécialement sur les sanctuaires modernes possédant des peintures murales. Ces recherches sont interrompues par les bouleversements politiques de 1970. Entre 1956 et 1970, elle est chargée de missions en Thaïlande, en Indonésie et surtout au Laos (dont une mission de l’Unesco dans ce dernier pays). En mai 1968, à la demande du roi Savang Vatthana, elle établit un catalogue des collections d’art bouddhique du palais de Luang Prabang, dont elle fait une publication. Elle avait obtenu, en 1966, un diplôme de l’EPHE, sous la direction de J. Filliozat et A. Barreau, avec un mémoire sur la consécration des temples bouddhiques au Cambodge. De retour en France en 1970, elle rédige une thèse sur l’iconographie du Cambodge post-angkorien, sous la direction de C. Caillat et J. Boisselier. En mai 1974, elle obtient le titre de docteur d’État à l’université Paris-III. Son mémoire et sa thèse sont publiés par l’EFEO. En 1977, elle est promue maître de recherche à l’École. Elle quitte l’EFEO en 1981 pour occuper la chaire d’Histoire et civilisation de l’Asie du Sud et du Sud-Est à l’université de Paris-III. Elle prend sa retraite en octobre 1985, mais demeure professeur émérite de cette même université. Elle est envoyée en mission par le ministère des Affaires étrangères en 1990, 1991 et 1992, lors de la reprise de contact avec le gouvernement cambodgien. Toujours en mission des Affaires étrangères, elle retourne au Cambodge en juillet 2000, à la demande de la faculté royale d’archéologie de Phnom Penh. (Source : Répertoire biographique des membres scientifiques de l’EFEO)

Pelliot, Paul (1878-1945)

  • 035127945
  • Person
  • 1878-1945

Paul Pelliot, né en 1878 à Paris et décédé en 1945, est un sinologue, philologue et historien de l’Asie. Licencié ès lettres, diplômé de chinois de l'École des langues orientales, Paul Pelliot est, dès 1899, nommé pensionnaire de la Mission archéologique en Indochine, puis professeur de chinois deux ans plus tard. Il se donne pour tâche de rassembler les documents fondamentaux de l'histoire indochinoise et particulièrement les textes chinois qui constituent les plus anciens textes historiques sur les pays de l'Indochine. En 1900, il est envoyé en mission à Pékin en vue de constituer une bibliothèque chinoise. La révolte des Boxeurs y éclate et, pour sa conduite devant le siège des Légations, P. Pelliot se voit nommer chevalier de la Légion d'honneur. Il prolonge son séjour en Chine pour ses recherches bibliographiques et regagne Saigon en 1901 avec une ample moisson de livres, de peintures et d'objets d'art, qui constituent le premier fonds de la bibliothèque et du musée de l'EFEO. Sous son influence, des recherches de philologie axées sur la géographie historique des pays de l'Indochine à travers les sources chinoises se développent dans la branche sinologique de l'École. Parmi ses publications, on retient notamment ses articles « Mémoires sur les coutumes du Cambodge de Tcheou Ta-Kouan », qu'il traduit et annote dans le BEFEO (1902), et « Le Fou-Nan » (BEFEO, 1903), dont il situe précisément le royaume. L'année suivante, P. Pelliot publie, toujours dans le BEFEO, « Deux itinéraires chinois de Chine en Inde à la fin du VIIIe siècle », commentaire nourri d'une nomenclature géographique qui constitue alors l'une des bases de l'histoire de l'Asie du Sud-Est. A Hué, il inventorie les livres chinois et vietnamiens des collections impériales et en fait copier un bon nombre, afin de constituer le premier fonds d'ouvrages vietnamiens de l'École. Ce travail se solde par une publication, en collaboration avec le R. P. Cadière, sur les sources annamites de l'histoire d'Annam » (BEFEO, 1904). Une nouvelle mission, de 1906 à 1908, le mène en Asie Centrale et lui permet de fouiller plusieurs sites et de recueillir plus de 6 000 manuscrits et peintures dans les grottes de Dunhuang. On peut lire le récit de cette découverte dans le BEFEO, 1908 : « Une bibliothèque médiévale retrouvée au Kan-Sou ». En trois semaines, il entreprend et mène à bien le dépouillement de dizaines de milliers de manuscrits entassés dans une des grottes. En 1909, de retour à Paris, il occupe le nouveau poste de sous-directeur de l'EFEO, jusqu'à sa démission, qu'il donne afin d'occuper la chaire de Langues, histoire et archéologie de l'Asie Centrale, au Collège de France, créée à son intention : P. Pelliot est alors âgé de 33 ans. Il délaisse pour un temps les travaux de sinologie pure, afin de se livrer plus spécialement à l'histoire des langues turques et mongoles et se consacrer aux récits de voyageurs chinois et européens qui ont traversé l'Asie ou se sont rendus en Chine. Pendant la première guerre, il est mobilisé, part aux Dardanelles, puis à Pékin comme attaché militaire. Ses occupations ne l'empêchent pas de multiplier, dans le BEFEO, le T'oung Pao et le Journal asiatique, les articles sur la linguistique et la chronologie chinoise. En 1920, il assure avec H. Cordier la direction du T'oung Pao, en remplacement d'Édouard Chavannes, mort en 1918. Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1921, il est également vice-président, et plus tard, après S. Lévi, président de la Société asiatique, président de l'Institut des hautes études chinoises. En 1932, il est chargé par le ministère des Affaires étrangères d'une mission en Extrême-Orient et profite de son voyage pour s'arrêter à Bangkok, Phnom Penh, Siem Reap, Saigon et Hanoï. P. Pelliot a publié, de son vivant, de nombreux et souvent longs articles, mais aucun ouvrage. À sa mort, il laisse de nombreux manuscrits qui ont été publiés depuis ou qui restent encore inédits.

Lévy, Paul (1909-1998)

  • 030588278
  • Person
  • 1909-1998

Né à Saigon, Paul Lévy poursuit ses études supérieures à Paris et obtient, en 1934, une licence ès lettres et un diplôme de l'Institut d'ethnologie. Il est nommé en 1937 à la tête du nouveau service ethnologique de l'EFEO à Hanoi. Il mène alors des fouilles préhistoriques au Laos, où il effectue des sondages stratigraphiques dans les abris sous roche de la région des Hua Pan, au Nord-Est du Laos, ainsi qu'au Cambodge, où il découvre le site préhistorique de Mlu Prey.

Les groupes ethniques du Nord et du Centre du Vietnam font également l'objet de ses recherches, mais c'est le Laos qui retient avant tout son attention : il accumule une documentation d'une exceptionnelle richesse sur les fêtes, les croyances, les rituels, et la culture technique et religieuse. Il réalise en outre différentes missions en Indochine, en vue de la création de galeries d'ethnographie au musée Blanchard de la Brosse de Saigon et au musée Albert Sarraut de Phnom Penh, et d'un musée d'ethnographie à Hué. En 1938, il est nommé Conservateur de la section de préhistoire et d'ethnologie du musée Louis Finot, à Hanoi.

Il est cofondateur avec P. Huard de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme, qui rassemble pour la première fois des chercheurs français et vietnamiens et publie un bulletin de 1938 à 1944. Sous l'égide de cet institut, il organise également un enseignement d'histoire, d'ethnologie et d'archéologie à l'université de Hanoi.

Il est ensuite nommé successivement, à l'EFEO, membre permanent en 1939, secrétaire-bibliothécaire en 1943, et enfin directeur de 1947 à 1950. L'École fait face, à cette époque, à de fortes restrictions financières et matérielles, tandis que le personnel scientifique et technique est en partie absent, soit rentré en France, soit mobilisé au Vietnam. Paul Lévy publie alors une revue scientifique en français et en vietnamien intitulée Dan Viêt Nam, limitée à quelques numéros, mais qui contient des articles fondamentaux, notamment ceux qu'il signe lui-même sur les tambours de bronze et la civilisation de Dong Son. En 1950, il accepte une direction d'études des religions de l'Asie du Sud-Est continentale et insulaire à l'EPHE.

Ses publications comptent des travaux de paléo-ethnologie dans le BEFEO et dans les comptes rendus de l'Institut indochinois pour l'étude de l'homme. Dans le domaine de l'histoire des religions, il pose l'hypothèse, développée au cours de son enseignement, de l'existence, aux origines du bouddhisme, de conceptions semblables à celles qui caractérisent les religions de mystère de l'antiquité occidentale.

Durand, Maurice (1914-1966)

  • 026845776
  • Person
  • 1914-1966

Né à Hanoi de père français, chef du bureau des traductions au Palais de Justice de Hanoi, et de mère vietnamienne, Maurice Durand débute ses études au lycée Albert Sarraut, puis les poursuit à Paris par une licence ès lettres à la Sorbonne. Fort de sa double culture classique, française par ses études et sino-vietnamienne par sa mère, il gagne Saigon, après la guerre en 1946, comme professeur de lettres au lycée Chasseloup-Laubat. Il est ensuite appelé auprès du recteur de l'université indochinoise, comme chef du bureau des affaires culturelles (1946-1947). Il entre enfin à l'EFEO en 1947 comme membre temporaire, puis comme membre permanent en 1949.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Trouvé, Georges Alexandre (1902-1935)

  • 074785486
  • Person
  • 1902-1935

De la même classe d'âge que Jacques Lagisquet et Henri Mauger (voir notices infra), Georges Trouvé étudie l'architecture à l'École des beaux-arts de Nantes, puis de Paris, où il est l'élève d'Emmanuel Pontrémoli. Diplômé en 1929, il part au Vietnam pour travailler comme conseiller technique au Crédit foncier de l'Indochine. Établi à Hanoi, il dessine la façade de la Banque d'Indochine et de l'Imprimerie d'Extrême-Orient, mais enseigne également la composition architecturale et la mise en ouvre du béton à l'École des beaux-arts.

En avril 1931, il est nommé membre temporaire de l'EFEO. Il réalise à ce titre plusieurs projets d'aménagement du musée Louis Finot, visite les sites archéologiques du Campa et se rend à Angkor, où il dégage et étudie des vestiges proches du Baray occidental (BEFEO 32), comme le Prasat et le spean Tor (BEFEO 35) ou Pre Rup. Il prend ensuite en charge les travaux de dégagement du groupe de Roluos et découvre successivement les stèles de fondation Preah Ko et du Bakong. Nommé membre permanent de l'EFEO en 1932, il poursuit, en collaboration avec Henri Marchal, l'anastylose de la galerie extérieure et la consolidation de la tour centrale du Bayon. Toutefois, la découverte du Prasat Ak Yum, le plus ancien de tous les temples-montagnes, qui était enfoui dans la digue sud du Baray occidental (1933), et de son puits de fondation, l'engage à tenter des sondages sous la tour centrale du Bayon. La découverte d'un nouveau puits de fondation et son déblaiement permettent de mettre au jour une grande statue du Buddha sur nâga brisée qui sera reconstituée sur une terrasse bouddhique située à proximité du monument.

En 1935, Georges Trouvé remplace Henri Marchal à la Conservation d'Angkor, mais, confronté à des difficultés personnelles, il se donne la mort le 18 juillet de la même année.

Parfois attribuées à son « flair », les découvertes successives de Georges Trouvé sont surtout le fruit d'une méthode qui repose sur un enregistrement précis des données et leur exploitation dans le cadre d'un projet scientifique. C'est ainsi qu'en association avec Henri Marchal, il dresse, à partir des Journaux de fouilles et de ses prospections, la carte des vestiges archéologiques du site d'Angkor. Avec Georges Trouvé, la Conservation d'Angkor ne se contente plus de découvrir et de conserver, elle entreprend aussi de cartographier et d'analyser les très nombreux vestiges répertoriés dans la région d'Angkor. Unanimement salués, ses travaux recentrent l'action de l'École à Angkor dans une perspective scientifique, même si, du fait de sa disparition précoce, ses observations n'existent le plus souvent qu'à l'état de croquis et de notes.

Laur, Jean (1924-2016)

  • 057100543
  • Person
  • 1924-2016

Architecte DPLG, ancien élève de l'École du Louvre, de l'École des langues orientales. - Conservateur des monuments d'Angkor de 1954 à 1959.

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