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Notice d'autorité
Personne

Chettiannan

  • Personne

Potier à Nallaiyakavundanpudur (Tamil Nadu). Actif dans les années 1980.

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  • Personne

Claeys, Jean-Yves (1896-1979)

  • 03465495X
  • Personne
  • 1896-1979

Ancien élève de l'École des arts décoratifs de Nice et de l'École supérieure des beaux-arts de Paris, Jean-Yves Claeys devient architecte. En 1923, il est lauréat du Salon des artistes français.

De février 1923 à mai 1927, il est architecte dans les services des Travaux publics de l'Indochine, mais, passionné par l'archéologie, il demande à entrer à l'EFEO. Il est nommé membre temporaire en juin 1927, puis membre permanent en 1930. Il dirige les premières fouilles du site cam de Tra Kiêu (Quang Nam), de 1927 à 1928, exhumant les fondations de temples et un nombre très important de sculptures. En 1934, il dirige un autre chantier à Thap Mâm (Binh Dinh). Il devient Conservateur des monuments de l'Annam-Campa, section du service archéologique, qu'il crée et organise, séjournant de longs mois sur le terrain. Parallèlement, il travaille à une enquête ethnologique et technologique commandée conjointement par le musée indochinois du Trocadéro, le musée d'Histoire naturelle de Paris et l'EFEO. Il prend en charge le poste de secrétaire-bibliothécaire de l'École en 1934. En 1937, il est nommé chef du service archéologique de l'EFEO, poste qu'il avait déjà occupé par intérim en 1933. Il assure, après le décès de Charles Batteur, le service de la Conservation des monuments du Tonkin.

En 1943, des problèmes pulmonaires l'obligent à arrêter ses activités professionnelles pendant quelques mois. Il publie une étude sur l'archéologie du Siam et une introduction à l'étude de l'Annam et du Campa.

En septembre 1946, atteint de tuberculose, il est rapatrié en France. Son état ne lui permettant plus de revenir en Indochine, il sera en congé de longue durée jusqu'en 1953, date de sa retraite, il est alors nommé directeur d'études de classe exceptionnelle de l'EFEO.

Cobbi, Jane (1943-2020)

  • 026792494
  • Personne
  • 1943-2020

Anthropologue et ethnologue du Japon. Née à Oran (Algérie) en 1943 ; décédée à Puteaux (Hauts-de-Seine) en 2020.
Travaux menés sur l'objet, le mode de vie, l'alimentation, les odeurs, la littérature et l'ethnobotanique.

Recherches :

  • Diplôme de l’École nationale des Langues Orientales (Japonais, 1965) ;
  • Docteure en ethnologie (1981) ;
  • Chargée de recherche puis directrice de recherches au CNRS (2004) ;
  • Rattachée au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO-UMR 8155), à la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et chercheuse-associée au Centre de Recherches sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS).
  • Création et direction du GDR 991, Groupement de Recherche sur le Japon : "Ethnologie de la vie quotidienne et de la culture matérielle", équipe franco-japonaise (1991 -1999) ;
  • Chercheuse-invitée à l’Institut national d’Etude et Documentation sur la Littérature japonaise, Tokyo (juin-juillet 1997) ;
  • Visiting Professor au Musée National d’Ethnologie, Osaka (avril 1994- mars 1995) ;
  • Chercheuse-invitée au Research Institute for Humanity and Nature, Kyoto pour des recherches collectives "Alimentation et environnement" (nov. 2005-mars 2006) ;
  • Chercheuse-invitée au Research institute for Humanity and Nature (RIHN, vers 2006).

Enseignement :

  • Chargée de cours et de conférences au Musée national d'histoire naturelle (1990-2010) ;
  • Chargée de cours à l'université de Nice Sophia-Antipolis (à partir de 1999) ;
  • Chargée de conférences à l'EHESS (1978-1986).

Cœdès, George (1886-1969)

  • 026792737
  • Personne
  • 1886-1969

George Cœdès se destinait à une carrière de professeur d'allemand. Obtenant dès l'âge de 19 ans une licence d'enseignement, puis, en 1906, un diplôme d'études supérieures, il enseigne cette langue au lycée Condorcet dès 1908, juste après un séjour d'un an en Allemagne et avant deux ans de service militaire. Pourtant, c'est par un coup de foudre pour des stèles admirées au musée que sa vie sera déterminée. Il suit les cours de l'École pratique des hautes études, où il apprend le sanskrit et le khmer. À 18 ans, il publie dans le BEFEO son premier article sur une inscription du Cambodge en khmer et en sanskrit.
En 1911, à la fin de son service militaire, G. Cœdès obtient son diplôme de l'EPHE, est nommé à l'EFEO en octobre, et s'embarque pour le Cambodge en novembre. Au cours de brefs séjours à Bangkok, il noue des liens avec le Prince Damrong, qui finit par lui demander d'assumer la charge de Conservateur de la Bibliothèque nationale du Siam. Il y est détaché par l'EFEO à partir de 1918.
Marié à une artistocrate khmère, mais devenu fonctionnaire siamois, il s'applique à moderniser les méthodes de la bibliothèque Vajirañâna de Bangkok, à l'alimenter en sources européennes, à organiser les collections de stèles et à susciter un inventaire des inscriptions dans l'ensemble du Siam, dont il publie un premier recueil en 1924. Cette même année, une proclamation royale crée un Service archéologique chargé de la conservation des monuments anciens, qui se voit placé sous la responsabilité de la bibliothèque dont G. Cœdès est justement le conservateur. Le traducteur en cabinet qu'il a surtout été a ainsi l'occasion d'aller sur le terrain. Il est déjà une figure bien connue du tout Bangkok : membre du conseil, éditeur du Journal, puis président de la Siam Society, il écrit dans les journaux, remplit les fonctions de secrétaire du Comité de l'Alliance française au Siam, ainsi que de l'Assistance française aux œuvres de Guerre, fait partie des membres du Royal Bangkok Sports Club et devient même secrétaire général de l'Institut royal du Siam.
L'année 1929 met fin à treize années de séjour au Siam, dont il dira qu'elles furent les plus heureuses de sa vie : il part pour Hanoi assumer ses nouvelles fonctions de directeur de l'EFEO, qu'il n'abandonnera qu'en 1947 pour prendre sa retraite.
Jusqu'à cette époque, s'il a surtout déchiffré des inscriptions anciennes, il n'a dédaigné ni l'histoire de l'art, ni l'histoire des langues, ni l'histoire tout court, produisant même, en 1918, un article séminal sur l'empire des mers du Sud, Srivijaya. Les longs séjours au Cambodge et au Siam lui ont permis de connaître de près deux pays qu'il appellera « hindouisés » ou « indianisés », et il va maintenant passer près de 20 ans dans un troisième pays d'Asie du Sud-Est, le Vietnam. Il s'installe à Hanoi au début de 1930.
G. Cœdès développe à Hanoi des services - bibliothèque, laboratoire photographique, musée - à la mesure de l'importance que l'institution acquiert. Il excelle dans l'art d'en faire connaître l'activité par des conférences, par les Cahiers de l'EFEO, et par de courts articles de vulgarisation paraissant parfois dans plusieurs périodiques. Il fait écho à la recherche scientifique internationale grâce à de nombreux comptes rendus de lecture qu'il publie dans le BEFEO.
G. Cœdès est surpris par la guerre alors qu'il se trouve en congé administratif en France et que Paul Mus le remplaçe à Hanoi. Rappelé en Indochine, il y arrive le 4 novembre 1939. Il s'emploie à garder un profil obéissant aux yeux de l'Amiral Decoux, tandis que deux de ses fils sont mobilisés en France et que son adjoint va revenir comme envoyé du général de Gaulle auprès de la résistance indochinoise.
Malgré - ou à cause de - ces temps difficiles, fort de sa connaissance de l'épigraphie de toute l'Asie du Sud-Est, il met au point une première version d'une synthèse historique pionnière sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est, l'Histoire ancienne des États hindouisés d'Extrême-Orient qui paraît à Hanoi en 1944. Sous un titre légèrement différent, elle sera appelée à un grand succès international après la guerre, alors que les enseignements universitaires sur l'Asie du Sud-Est connaissent un développement sans précédent.
La guerre finie, G. Cœdès rentre en France et, en 1947, prend sa retraite de directeur de l'EFEO. Il devient Conservateur du musée d'Ennery et le reste jusqu'à sa mort. En 1947-1948, il est professeur d'ethnographie à l'École supérieure d'anthropo-biologie. De 1947 à 1951, il assure des cours à l'École nationale des langues orientales vivantes. Honoré de nombreuses décorations françaises et étrangères, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer depuis le Ieroctobre 1948, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres en 1958 et reçoit l'épée de membre de l'Institut en 1959. Il est élu président de la Société asiatique en 1964. Il s'éteint en 1969, à l'âge de 83 ans.
Formé à la rigueur de l'épigraphie, G. Cœdès a produit l'œuvre monumentale des Inscriptions du Cambodge (8 vol.) et peut être aussi considéré comme le père de l'épigraphie thaïe. Philologue, il a exploré les chroniques religieuses du Siam et proposé une première histoire de l'alphabet thaï. Archéologue, il a élaboré des descriptions de détail, tout autant qu'il a formulé des hypothèses d'ensemble. De la génération tenant de l'orientation classique de l'histoire, il était néanmoins ouvert aux perspectives d'une histoire sociale, sans avoir pu lui-même la développer.

Commaille, Jean (1868-1916)

  • 168080583
  • Personne
  • 1868-1916

Fils de soldat, élève de l'école militaire de La Flèche, Jean Commaille ne se présente pas à Saint-Cyr et semble renoncer à la carrière militaire pour se consacrer au dessin. Cependant, sans ressource, il finit par s'engager dans la Légion étrangère où il est nommé Garde principal de la milice cambodgienne, en janvier 1896. À l'issue de son engagement en 1898, il trouve un emploi au Cambodge dans les Services civils du Protectorat, comme commis auxiliaire de comptabilité. Il visite alors des temples khmers et séjourne notamment à Angkor en 1899.

En 1900, il entre à l'EFEO comme secrétaire-trésorier et se voit confier l'installation du premier musée de Saigon. Peu après, il doit assurer le transfert des collections à Hanoi, où seront désormais centralisés le siège de l'EFEO et les services administratifs du Protectorat. Il est parallèlement chargé d'organiser une fouille à Bassac, au sud-est de Phnom Penh (BEFEO 2). Il quitte l'École temporairement pour un travail mieux rémunéré dans une imprimerie, avant de retourner dans son administration d'origine, les Services civils.

En 1907, la rétrocession des provinces occidentales du Cambodge par le Siam place les monuments d'Angkor sous la responsabilité de l'École. Jean Commaille accepte alors d'en assurer la surveillance en tant que commis des Services civils en mission à Angkor, mis à la disposition du Commissaire de Battambang par un arrêté du 4 décembre 1907. Six mois plus tard (juillet 1908), il devient officiellement le premier Conservateur du site, chargé de la conservation et de la restauration des monuments d'Angkor. Sans attendre sa nomination officielle, il dresse avec E. Lunet de Lajonquière la liste des travaux de conservation à effectuer en priorité, notamment le dégagement d'Angkor Vat et du Bayon (BEFEO 7).

Dès le mois de janvier 1908, il envoie ses premiers rapports mensuels d'activité à Hanoi. Ces documents assurent un lien entre la direction de l'École et son représentant à Angkor ; ils sont aujourd'hui une source essentielle sur les travaux engagés par l'institution naissante. À partir de 1909, ces rapports administratifs sont doublés par la tenue d'un cahier (Journaux de fouilles) sur lequel sont consignées quasi quotidiennement les activités du Conservateur.

Ses efforts portent principalement sur le dégagement d'Angkor Vat (1908-1910) et du Bayon (1911-1914), mais aussi sur les chaussées nord et sud d'Angkor Thom (1910-1912), les Terrasses royales (1911) et les Preah Pithu (1912). Il entreprend enfin, au Baphuon, le débroussaillement du Bouddha couché (1908), les photographies de ses bas-reliefs (1912) et les premiers sondages (1915).

Peintre amateur, isolé de tout, Jean Commaille habite successivement dans un « bungalow » construit à proximité de la chaussée ouest d'Angkor Vat, puis, après le départ de son épouse, dans une petite maison à Siem Reap. C'est en se rendant sur les chantiers avec la paye de ses ouvriers qu'il est assassiné le 29 avril 1916. Jean Commaille est inhumé à proximité du Bayon, dans un caveau surmonté par un pyramidion érigé en sa mémoire. Trois de ses agresseurs sont condamnés à mort et exécutés à Phnom Penh tandis que son serviteur purge 18 mois de prison, pour s'être enfui après le meurtre.

Modeste employé de l'administration coloniale, Jean Commaille trouve à l'EFEO et à Angkor la possibilité d'accomplir une mission à laquelle, contrairement aux apparences, il était préparé. En effet, par sa formation militaire et ses liens avec les services du Protectorat, Jean Commaille donne à la représentation de l'École à Angkor son statut officiel. Il y impose la précision et la rigidité des méthodes de l'administration coloniale. À la « pacification » succède la « mission civilisatrice », qui passe au Cambodge par la renaissance du patrimoine architectural khmer : elle est perceptible dans les aquarelles de Jean Commaille, qui offrent invariablement une image grandiose de monuments abandonnés, auxquels l'action de l'École s'efforce de redonner vie. Représentant de son époque, les orientations de Jean Commaille ancrent l'action de l'École dans l'ambivalence, entre une mission administrative et un travail scientifique, qui permettent à l'institution d'avoir l'autorité et les moyens d'engager et de poursuivre la mise en valeur et l'étude d'Angkor.

Condominas, Georges (1921-2011)

  • 026797224
  • Personne
  • 1921-2011

Né le 29 juin 1921 à Haïphong, en Indochine française, et décédé à Paris le 16 juillet 2011, Georges Condominas est spécialiste de l’Asie du Sud-Est ainsi que de Madagascar.

Dumont, René (1922-....)

  • 030309832
  • Personne
  • 1922-....

Architecte DPLG. Conservateur adjoint des monuments d'Angkor (1955-1958), professeur d'architecture et d'histoire de l'art Khmer à l'Université des beaux-arts de Phnom Penh (1965-1975)

Durand, Maurice (1914-1966)

  • 026845776
  • Personne
  • 1914-1966

Né à Hanoi de père français, chef du bureau des traductions au Palais de Justice de Hanoi, et de mère vietnamienne, Maurice Durand débute ses études au lycée Albert Sarraut, puis les poursuit à Paris par une licence ès lettres à la Sorbonne. Fort de sa double culture classique, française par ses études et sino-vietnamienne par sa mère, il gagne Saigon, après la guerre en 1946, comme professeur de lettres au lycée Chasseloup-Laubat. Il est ensuite appelé auprès du recteur de l'université indochinoise, comme chef du bureau des affaires culturelles (1946-1947). Il entre enfin à l'EFEO en 1947 comme membre temporaire, puis comme membre permanent en 1949.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

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