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Notice d'autorité
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Arrault, Alain (1960-...)

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  • Personne
  • 1960-...

Diplômé de philosophie à l'université Paris-I puis de chinois à l'université Paris-VII, après deux séjours de deux ans en Chine et à Taiwan, Alain Arrault soutient sa thèse de doctorat nouveau régime en 1995. L'année suivante, il est nommé chargé de cours (maître de conférences habilité) au Centre d'études chinoises que l'université de Liège (Belgique) vient de créer. Devenu membre de l'EFEO en 2000, il est affecté au centre de Pékin de 2001 à 2006. De retour à Paris, il est d’abord directeur d’études par délégation puis chargé de cours (2009- ) à l’Ecole pratique des hautes études (section Sciences religieuses) (2006-2008). Il a soutenu son HDR « Pratiques discursives, sociales et religieuses en Chine » au mois de janvier 2013 à l’Université Paris-Diderot.

Ses premiers travaux ont porté sur l'histoire et la pensée de l'époque des Song, notamment sur Shao Yong (1012-1077), qui s'est illustré par l'originalité de sa poésie et de ses théories cosmologiques. Chercheur associé de l'UMR Civilisation chinoise depuis 1998 (devenue UMR 8155 Centre des civilisations d’Asie orientale, CNRS-EPHE), il participe au sein de cette équipe au projet « Divination et sciences traditionnelles dans la Chine médiévale » dirigé par M. Kalinowski. L'étude qu'il y mène sur les calendriers (rédaction de notices, article de présentation) représente en quelque sorte l'une des facettes de la cosmologie appliquée. Son projet consiste à faire l'histoire, du point de vue scientifique et sociologique, du calendrier chinois des origines à nos jours. Dans la même équipe, il se joint au groupe de recherche « Médecine, religion et société dans la Chine médiévale », dirigé par Catherine Despeux (Inalco), puis à celui de « La fabrique du lisible » (2008-2012), coordonné par Jean-Pierre Drège (EPHE), et rédige des études sur les activités médicales dans les calendriers du IXe-Xe siècle, ainsi que sur l’évolution des formes et des contenus du calendrier du IIIe siècle avant notre ère jusqu’au Xe siècle. Parallèlement, il dirige depuis 2002 le programme de recherche collectif « Taoïsme et société locale » qui repose sur trois collections comprenant près de 3000 statuettes de divinité en bois provenant de la province du Hunan (Chine du Sud). Depuis 2008, il est assistant director du programme de recherche “An International Digital Archive for China’s Local History” (Université de Harvard), financé par le Harvard China Fund.

Il est actuellement représentant élu des enseignants chercheurs de l’EFEO aux conseils scientifique et d’administration, et membre du conseil scientifique du Pôle Asie pour les UMIFRE (MAEE – CNRS) basées en Asie.

Membre du Groupe de recherche du CNRS « Shen Gua », il est également trésorier de l'Association française d'études chinoises (1994-1996) et membre du Conseil de direction de l'Institut belge des hautes études chinoises depuis 1999. Il a occupé successivement les fonctions de responsable scientifique et administratif du Centre d’études chinoises de l’Université de Liège (1996-2000), et de responsable du centre de l’EFEO à Pékin (2003-2006).

Taillard, Christian (1942-....)

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  • Personne

Christian Taillard est né le 22 avril 1942 en Corrèze. Il devient Docteur en géographie de l’Université de Paris Sorbonne en 1971 et chercheur au CNRS la même année. En 1973 il se rend au Laos auprès du Commissariat au plan et à la coopération pour reprendre un travail de recensement devant être traité informatiquement par l’ESCAP. Il y retourne l’année suivante afin de d’achever le traPièceent des données récoltées en 1973 mais ces dernières ne seront jamais publiées. Revenu en France par la suite , il devient Directeur de recherche au CNRS en 1988. Enfin depuis 2008 il accède au titre de Directeur de recherche émérite au CNRS.

Groslier, Bernard Philippe (1926-1986)

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  • Personne
  • 1926-1986

Né au Cambodge de parents français, Bernard Philippe Groslier est le petit-fils d'un fonctionnaire colonial et le fils de George Groslier, architecte, historien de l'art, écrivain et fondateur de l'École des arts cambodgiens et du musée national du Cambodge. Après des études secondaires à Clermont-Ferrand, il vient à Paris pour étudier l'histoire (université de la Sorbonne), l'histoire de l'art (École du Louvre), l'ethnologie (EPHE) et le khmer (École des langues orientales), tout en s'initiant au travail de terrain en archéologie (fouilles de Gergovie en 1942) et en ethnologie (Mission de 1946-1947, « Histoire et ethnologie en Indochine », BSEI 27).

En 1950, il est recruté comme stagiaire au CNRS, puis en 1951 comme membre de l'EFEO, deux institutions au sein desquelles va désormais s'inscrire sa carrière.

Tout d'abord nommé Conservateur du musée Blanchard de la Brosse à Saigon, il entreprend de nombreuses missions de reconnaissance aérienne au-dessus du Cambodge et du delta du Mékong, inaccessibles du fait de la guerre, puis, en 1952-1953, il conduit des fouilles du Palais royal d'Angkor Thom. Il se rend ensuite en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie, ainsi qu'au Moyen-Orient et en Grèce. Il est alors intégré au CNRS et participe aux fouilles de Cyrénaïque, avant de se rendre en Égypte, où il étudie les techniques de restauration. Il travaille enfin à Argos avec Paul Courbin, membre de l'École française d'Athènes, qui viendra plus tard l'assister sur le chantier du Sras Srang. En 1957, il fait une mission en Inde du Sud pour étudier l'art pallava, avant de se rendre en 1958 au Champa. Parallèlement, il publie deux ouvrages de vulgarisation sur Angkor (1956, 1957), qui seront suivis, quelques années plus tard, par des synthèses sur les civilisations indochinoises (1961, 1966).

Il est nommé chargé de recherche au CNRS (1955), puis détaché auprès de l'EFEO en 1958. Il s'installe alors à Siem Reap pour conduire des prospections dans la région de Roluos. En 1959, il devient directeur des recherches archéologiques de l'EFEO et s'entoure de spécialistes qui vont lui permettre de se lancer dans des travaux de grande ampleur : réorganisation des dépôts de la Conservation d'Angkor, levé topographique du parc et des principaux monuments en vue de leur publication dans les mémoires archéologiques de l'EFEO, remontage des grands ensembles monumentaux : galerie du Barattage et chaussée ouest d'Angkor Vat (1960-1970), chaussée sud d'Angkor Thom (1960-1968), Prasat Kravanh (1961-1966), Terrasses royales (1968-1971), Baphuon (1960-1971), etc., en même temps qu'il s'engage dans une approche plus globale du monde khmer (étude du Preah Khan de Kompong Svay, fouilles de Sras Srang et de Mimot).

En 1973, il doit quitter Siem Reap pour la Thaïlande, où il entreprend de nombreuses prospections, qui le conduisent en Malaisie et en Birmanie et qui constitueront le point de départ de nouvelles recherches archéologiques.

C'est alors que commence de paraître ce qui sera son principal apport scientifique. De 1973 à 1979, trois articles offrent une analyse de la « géographie historique du Cambodge ». Il y aborde les interrogations liées au développement économique des grandes civilisations asiatiques, qui constituent encore le thème de bien des recherches menées en Asie du Sud-Est. En 1976, il devient directeur du centre de recherches archéologiques (CRA) que le CNRS a installé à Valbonne. Il s'interroge alors sur l'objet même de ses études (« Coûts et profits en archéologie ») et sur l'éthique en matière de restauration architecturale.

L'oeuvre de Bernard Philippe Groslier dépasse donc largement ses travaux sur le Cambodge ancien. Grand voyageur, il prend la mesure des questions liées à l'indianisation, tout en s'intéressant à la sinisation des Yao et des Lolo, ainsi qu'aux céramiques chinoises, qui deviennent des critères de datation indispensables. Doté d'un charisme et d'un caractère hors du commun, Bernard Philippe Groslier réussit à relancer les travaux de restauration et la recherche archéologique dans le contexte politique délicat de l'émancipation des peuples indochinois. Même si son œuvre scientifique sur la « cité hydraulique » doit être aujourd'hui soumise à une réflexion critique, elle n'en demeure pas moins la base de nos interrogations sur l'émergence et le déclin des civilisations orientales.

Ferdinandus, Alexandre (18..-1888)

  • 13737156X
  • Personne
  • 18..-1888

Peintre, illustrateur. A collaboré à "La Presse illustrée", supplément hebdomadaire illustré de "La Petite Presse"

Thiriat, Henri (1843-1926)

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  • Personne
  • 1843-1926

Graveur sur bois, a travaillé pour l'Illustration.

Delaporte, Louis (1842-1925)

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  • Personne
  • 1842-1925

Officier de marine, archéologue et géographe. Chef de la mission d'exploration des monuments khmers de 1873 et initiateur des études cambodgiennes en France. Organisa le musée oriental de Compiègne, base du fonds Louis Delaporte du Musée Guimet.

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