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Lagisquet, Jacques (1903-????)

  • 074758608
  • Person
  • 1903-????

Jacques Lagisquet est de la même classe d’âge que Georges Trouvé et Henri Mauger, deux autres architectes successivement recrutés par l’EFEO. Architecte dplg, il quitte la France en 1929 pour travailler comme architecte-adjoint des travaux publics dans le service des bâtiments civils en Annam. Six ans plus tard, en octobre 1935, il est détaché à l’EFEO. Il collabore alors aux travaux d’agencement du musée cham de Tourane et est nommé Inspecteur du Service archéologique et Conservateur du groupe d’Angkor. Il ne rejoint cependant Angkor qu’au début de l’année 1936. Il travaille sur le dégagement de la terrasse de Bantey Srei et se rend avec Henri Marchal et Philippe Stern dans la région des Kulen (avril-mai 1936).

Peu de temps après son arrivée, dans un contexte de pénurie d’architectes, il est, à sa demande, réintégré dans son cadre d’origine. Il est alors affecté à Hué pour mettre au point les plans du musée Thanh-Hoa. En 1942, il est nommé membre permanent de l’EFEO, censé remplacer Maurice Glaize à Angkor, mais il continue en fait de travailler à Dalat pour les travaux publics jusqu’en mars 1945 (occupation japonaise). Il se rend alors à Saigon pour diriger la Conservation des monuments historiques de l’Indochine, secteur Cochinchine, jusqu’à la fin de l’année 1945, puis revient à Dalat jusqu’en juillet 1946. Mis à la disposition de l’EFEO, il est nommé Conservateur du musée Albert Sarraut en 1947, puis secrétaire général intérimaire de l’Institut bouddhique de Phnom Penh.

Un an plus tard, en juin 1948, il quitte l’EFEO pour aller travailler à Dalat comme conseiller aux travaux publics, mais une poliomyélite le contraint à rentrer en France. Le conseil supérieur de la santé le considère alors inapte à l’outre-mer (1950).

Parmentier, Henri (1871-1949)

  • 029962870
  • Person
  • 1871-1949

Henri Parmentier passe sa jeunesse à Paris. Bachelier ès lettres et ès sciences en 1888-1890, il entre à l'École des beaux-arts, section architecture, en 1891. Attaché au service d'architecture de Tunis, il débute dans l'archéologie par un relevé et une restitution du temple de Saturne-Baal à Dougga (mention honorable au Salon des Artistes français, en 1896). Nommé pensionnaire-architecte de l'EFEO naissante, il débarque en novembre 1900 en Indochine, qui va devenir sa deuxième patrie. Sa première mission consiste en l'étude et la sauvegarde des monuments cam, très peu connus à l'époque et souvent confondus avec des temples khmers. Après un repérage complet, il entreprend avec Ch. Carpeaux de longues campagnes de fouilles sur les sites de Mi Son en 1903-1904, de Dong Duong, de Chanh Lô en 1905 et de restauration des temples de Po Nagar en 1905 et de Po Klaung Garai en 1908.

Ses études et relevés des monuments cam sont publiés dans l'Inventaire descriptif des monuments cams de l'Annam, dont le premier volume (description des monuments) paraît en 1909 et le second (étude de l'art cam) en 1918. Ils lui valent le Prix d'archéologie coloniale.

En 1904, il est nommé chef du service archéologique de l'EFEO et organise, en compagnie d'H. Dufour et Ch. Carpeaux, une première mission à Angkor. Les trois archéologues effectuent un relevé complet des bas-reliefs du Bayon. H. Parmentier obtient en 1905 le diplôme d'architecte dplg en présentant une étude sur un type d'habitat adapté aux conditions climatiques du Tonkin.

En novembre de cette même année, il organise la Conservation d'Angkor et, en 1908, l'installation des collections du musée de l'EFEO à Hanoi. Il réalise les plans du musée d'art cam de Danang, qui sera achevé en 1919 et agrandi en 1936. Le musée recevra officiellement, à cette occasion, le nom de musée Henri Parmentier.

En 1907, l'École commence un programme de travaux sur le site d'Angkor ; H. Parmentier met en place un programme de conservation des édifices. En 1911, l'étude des temples de Sambor (Kompong Thom), jusque-là considérés comme cam, l'amène à définir un nouvel art : l'art pré-angkorien. Il étudie, entre autres, les bas-reliefs du grand temple de Bantey Chmar, les temples de Vat Phu, de Vat Nokor, l'architecture khmère ancienne d'après les bas-reliefs du Bayon et, en collaboration avec L. Finot et V. Goloubew, en 1926, le temple de Bantey Srei.

En 1932, il dégage le temple du Krol Roméas sur le Phnom Kulen. Atteint par l'âge de la retraite, mais choisissant de continuer à travailler pour l'EFEO, il est nommé Chef honoraire du Service archéologique. En 1933, il décide de mettre à jour L'inventaire des monuments indochinois de Lunet de Lajonquière, mais sa santé affaiblie par ses nombreux séjours dans la brousse ne lui permet pas de poursuivre ce travail sur le terrain. Il se fixe alors définitivement au Cambodge et rédige un ouvrage sur l'art architectural hindou en Inde et en Extrême-Orient. Il consacre les dernières années de sa vie à la réalisation d'un travail sur l'art du Laos, mais le pillage de sa bibliothèque, lors de l'occupation japonaise, le prive d'une partie de sa documentation. Il meurt le 22 février 1949 à Phnom Penh.

Il avait assuré par deux fois la direction de l'EFEO par intérim : du 2 juillet 1909 au Ier novembre 1910 et du 7 mai 1918 au 8 décembre 1920, soit durant un total de trois ans. Outre ses travaux archéologiques, il rédigea de nombreux guides et catalogues : du musée de Phnom Penh (BEFEO 12), de celui de Hanoi (1915) et de celui de Tourane (BEFEO 19), guides « Henri parmentier » sur l'art de l'Indochine (1936, 18 fasc.) et guide d'Angkor (1950). Il publia également dans la revue de Hanoi, Indochine, en 1944, des « Souvenirs d'un vieil archéologue indochinois ».

Comité des patriotes du Kampuchéa démocratique en France

  • 029637368
  • Corporate body

En 1887, création de l'Union indochinoise placée sous l'autorité d'un gouverneur général de l'Indochine, relevant du Ministère des colonies. A pour capitale Saïgon (1887-1902) puis Hanoï (1902-1945).

Santoni, Marielle

  • 126201935
  • Person

Archéologue française, chercheuse au CNRS à Paris

Marquet, Christophe (1965-....)

  • 050655116
  • Person
  • 1965-...

Professeur des universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales, en délégation à l'EFEO de 2004 à 2008 pour assurer la direction du Centre de Tôkyô.

Après des études d'histoire de l'art occidental à l'Université de Lille et à l'Université de Paris IV-Sorbonne (1983-1986), puis l'obtention à l'INALCO d’une maîtrise de langue et civilisation japonaises consacrée à la prose expérimentale de Masaoka Shiki (1989), il poursuit des recherches sur l’art japonais moderne à l’Université de Tôkyô (1989-1992), auprès du professeur Takashina Shûji. Il soutient en 1995 une thèse de doctorat sur Le peintre Asai Chû et le monde des arts à l'époque de Meiji, sous la direction de Jean-Jacques Origas.

Il a été pensionnaire à la Maison franco-japonaise à Tôkyô (1997-1999), où il a mené des recherches sur l’histoire du livre dans le Japon moderne, et chercheur invité à l'Université Waseda (1997) et à l’Université Sophia (2010). Il est chercheur au Centre d'études japonaises de l'INALCO, équipe d’accueil doctorale (EA 1441).

Il a soutenu en 2002 une double habilitation à diriger des recherches en histoire de l'art et en langues orientales, avec une monographie sur Les premiers livres de peinture de l'époque d'Edo (1680-1720). Naissance d'un genre et essai de typologie (à paraître à l’EFEO) et une étude sur la collection de livres illustrés du japonisant Emmanuel Tronquois, conservée à la Bibliothèque nationale de France.

Il a été vice-président de la Société française des études japonaises. Il est actuellement directeur du département de langue et civilisation du Japon de l’INALCO, membre du comité de rédaction des revues Cipango et Arts Asiatiques et membre du comité scientifique de la revue Ebisu.

Il a collaboré à plusieurs expositions : Albums et livres illustrés japonais des XVIIIe et XIXe siècles. Collection de la Bibliothèque nationale de France (Bibliothèque du Havre, 1997), Les dessins d’art décoratif d’Asai Chû (Musée de Sakura, 2002), Eros au secret. L’Enfer de la Bibliothèque (BNF, 2007), Ukiyo-e, imágenes de un mundo efímero (Barcelone, 2008), Le Japon illustré. De Hokusai à l’école Utagawa (Musée de Rouen, 2009).

Il a dirigé plusieurs publications collectives, dont Du pinceau à la typographie. Regards japonais sur l’écriture et le livre (EFEO, 2006, édition japonaise 2010) et édité une série de fac-similés de livres illustrés d’artistes de l’époque d’Edo conservés à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris (Shunboku et Morikuni, 2007, Utamaro, 2008 et 2009, Kôrin, 2010). Ses travaux portent notamment sur l'histoire de la conservation du patrimoine, l'historiographie de l'histoire de l'art, l'enseignement artistique, les peintres japonais et la guerre, les collections françaises d'art et de livres japonais. Il a été lauréat en 1999 du prix de la Society for the Study of Japonisme pour l'organisation et la publication du colloque Henri Cernuschi (1821-1896) : homme politique, financier et collectionneur d'art asiatique (Maison franco-japonaise, 1998) et en 2000 du prix du musée Ôta de Tôkyô pour l’étude du fonds Tronquois de la BNF.

En délégation à l'EFEO de 2004 à 2008, pour assurer la responsabilité du Centre de Tôkyô, il y a dirigé un programme de recherche sur les peintres et l'édition à l'époque d'Edo, dont les travaux ont été publiés dans E wo yomu, moji wo miru - Nihon bungaku to sono baitai (Lire les images, regarder l’écrit : la littérature japonaise et ses supports, Bensei shuppan, 2008). Il est actuellement associé à l'équipe Histoire culturelle et anthropologie des religions en Asie orientale de l’EFEO.

Faivre, Jean-Baptiste (1951-1984)

  • 079804446
  • Person
  • 1951-1984

Jean-Baptiste Faivre est un ethnologue et peintre français. Il commence sa carrière par des missions en Amazonie mais c'est en Inde qu'il effectuera la plus grande part de son travail ethnologique et de collecte. A partir de 1978, il effectue des missions d'étude des arts populaires indiens, sous l'égide du laboratoire d'ethnologie du Musée de l'Homme. En 1981 et en 1983, il effectue pour l'EFEO et le Musée de l'Homme deux missions dans des villages indiens. De retour en France, il collabore, comme peintre et comme ethnologue a plusieurs projets scientifiques ou artistiques au Musée d'Art moderne de la ville de Paris ou auprès d'élèves d'écoles primaires. Il se suicide en 1984 pendant la préparation de l'exposition "Humeurs de murs" du MAM-VP.

Elisseeff, Danielle (1938-....)

  • 026850028
  • Person
  • 1938-....

Archiviste-paléographe. Chercheur à l'École des hautes études en sciences sociales (en 1987), directeur-adjoint du Centre d'art et d'archéologie d'Extrême-Orient de l'EHESS, responsable de la "Revue bibliographique de sinologie" (en 1983). Pensionnaire de la Maison franco-japonaise de Tokyo (en 1967). Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer deuis 2012. Professeur à l'École du Louvre (en 2003)

Godelier, Maurice (1934-.... ; anthropologue)

  • 050447076
  • Person
  • (par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)

Agrégé de philosophie. Anthropologue. Directeur d'études à l'EHESS en anthropologie économique depuis 1975. Spécialiste des Baruya de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Pelliot, Paul (1878-1945)

  • 035127945
  • Person
  • 1878-1945

Paul Pelliot, né en 1878 à Paris et décédé en 1945, est un sinologue, philologue et historien de l’Asie. Licencié ès lettres, diplômé de chinois de l'École des langues orientales, Paul Pelliot est, dès 1899, nommé pensionnaire de la Mission archéologique en Indochine, puis professeur de chinois deux ans plus tard. Il se donne pour tâche de rassembler les documents fondamentaux de l'histoire indochinoise et particulièrement les textes chinois qui constituent les plus anciens textes historiques sur les pays de l'Indochine. En 1900, il est envoyé en mission à Pékin en vue de constituer une bibliothèque chinoise. La révolte des Boxeurs y éclate et, pour sa conduite devant le siège des Légations, P. Pelliot se voit nommer chevalier de la Légion d'honneur. Il prolonge son séjour en Chine pour ses recherches bibliographiques et regagne Saigon en 1901 avec une ample moisson de livres, de peintures et d'objets d'art, qui constituent le premier fonds de la bibliothèque et du musée de l'EFEO. Sous son influence, des recherches de philologie axées sur la géographie historique des pays de l'Indochine à travers les sources chinoises se développent dans la branche sinologique de l'École. Parmi ses publications, on retient notamment ses articles « Mémoires sur les coutumes du Cambodge de Tcheou Ta-Kouan », qu'il traduit et annote dans le BEFEO (1902), et « Le Fou-Nan » (BEFEO, 1903), dont il situe précisément le royaume. L'année suivante, P. Pelliot publie, toujours dans le BEFEO, « Deux itinéraires chinois de Chine en Inde à la fin du VIIIe siècle », commentaire nourri d'une nomenclature géographique qui constitue alors l'une des bases de l'histoire de l'Asie du Sud-Est. A Hué, il inventorie les livres chinois et vietnamiens des collections impériales et en fait copier un bon nombre, afin de constituer le premier fonds d'ouvrages vietnamiens de l'École. Ce travail se solde par une publication, en collaboration avec le R. P. Cadière, sur les sources annamites de l'histoire d'Annam » (BEFEO, 1904). Une nouvelle mission, de 1906 à 1908, le mène en Asie Centrale et lui permet de fouiller plusieurs sites et de recueillir plus de 6 000 manuscrits et peintures dans les grottes de Dunhuang. On peut lire le récit de cette découverte dans le BEFEO, 1908 : « Une bibliothèque médiévale retrouvée au Kan-Sou ». En trois semaines, il entreprend et mène à bien le dépouillement de dizaines de milliers de manuscrits entassés dans une des grottes. En 1909, de retour à Paris, il occupe le nouveau poste de sous-directeur de l'EFEO, jusqu'à sa démission, qu'il donne afin d'occuper la chaire de Langues, histoire et archéologie de l'Asie Centrale, au Collège de France, créée à son intention : P. Pelliot est alors âgé de 33 ans. Il délaisse pour un temps les travaux de sinologie pure, afin de se livrer plus spécialement à l'histoire des langues turques et mongoles et se consacrer aux récits de voyageurs chinois et européens qui ont traversé l'Asie ou se sont rendus en Chine. Pendant la première guerre, il est mobilisé, part aux Dardanelles, puis à Pékin comme attaché militaire. Ses occupations ne l'empêchent pas de multiplier, dans le BEFEO, le T'oung Pao et le Journal asiatique, les articles sur la linguistique et la chronologie chinoise. En 1920, il assure avec H. Cordier la direction du T'oung Pao, en remplacement d'Édouard Chavannes, mort en 1918. Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1921, il est également vice-président, et plus tard, après S. Lévi, président de la Société asiatique, président de l'Institut des hautes études chinoises. En 1932, il est chargé par le ministère des Affaires étrangères d'une mission en Extrême-Orient et profite de son voyage pour s'arrêter à Bangkok, Phnom Penh, Siem Reap, Saigon et Hanoï. P. Pelliot a publié, de son vivant, de nombreux et souvent longs articles, mais aucun ouvrage. À sa mort, il laisse de nombreux manuscrits qui ont été publiés depuis ou qui restent encore inédits.

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