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Authority record

Chettiannan

  • Person

Potier à Nallaiyakavundanpudur (Tamil Nadu). Actif dans les années 1980.

K.V. Ammasi

  • Person

Potier à Kurukkupatti (Tamil Nadu). Actif dans les années 1980.

Nateshan

  • Person

Potier à Salem (Tamil Nadu). Actif dans les années 1980.

Elisseeff, Serge (1889-1975)

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  • Person
  • 1889-1975

Japonologue né en Russie. Premier étranger admis à l'Université de Tōkyō. Exilé en France en 1921, il enseigna à la Sorbonne, puis à Harvard de 1932 à 1957. Il fut directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (en 1957)

Aubaret, Gabriel (1825-1894)

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  • Person
  • 1825-1894

Né à Montpellier le 27-05-1825, mort à Poitiers le 20-08-1894.
Gabriel Aubaret suit les cours de l'Ecole navale et participe aux campagnes de Conchinchine et de Chine. Interprète pour l'armée, notamment pour la discussion du traité de paix avec l'Annam (1862), il est par ailleurs le traducteur du Code annamite et de la description de Basse-Cochinchine. Il est aussi l'auteur d'un Vocabulaire français-annamite et annamite-français. Il effectue une carrière diplomatique et militaire qui le conduit à Bangkok comme consul, puis à Scutari et Smyrne. Il est ensuite président de la commission de délimitation des frontières de la Serbie (1878). Promu ministre plénipotentiaire, il sera président du Conseil de la Dette Ottomane (1881-1884).

Cœdès, George (1886-1969)

  • 026792737
  • Person
  • 1886-1969

George Cœdès se destinait à une carrière de professeur d'allemand. Obtenant dès l'âge de 19 ans une licence d'enseignement, puis, en 1906, un diplôme d'études supérieures, il enseigne cette langue au lycée Condorcet dès 1908, juste après un séjour d'un an en Allemagne et avant deux ans de service militaire. Pourtant, c'est par un coup de foudre pour des stèles admirées au musée que sa vie sera déterminée. Il suit les cours de l'École pratique des hautes études, où il apprend le sanskrit et le khmer. À 18 ans, il publie dans le BEFEO son premier article sur une inscription du Cambodge en khmer et en sanskrit.
En 1911, à la fin de son service militaire, G. Cœdès obtient son diplôme de l'EPHE, est nommé à l'EFEO en octobre, et s'embarque pour le Cambodge en novembre. Au cours de brefs séjours à Bangkok, il noue des liens avec le Prince Damrong, qui finit par lui demander d'assumer la charge de Conservateur de la Bibliothèque nationale du Siam. Il y est détaché par l'EFEO à partir de 1918.
Marié à une artistocrate khmère, mais devenu fonctionnaire siamois, il s'applique à moderniser les méthodes de la bibliothèque Vajirañâna de Bangkok, à l'alimenter en sources européennes, à organiser les collections de stèles et à susciter un inventaire des inscriptions dans l'ensemble du Siam, dont il publie un premier recueil en 1924. Cette même année, une proclamation royale crée un Service archéologique chargé de la conservation des monuments anciens, qui se voit placé sous la responsabilité de la bibliothèque dont G. Cœdès est justement le conservateur. Le traducteur en cabinet qu'il a surtout été a ainsi l'occasion d'aller sur le terrain. Il est déjà une figure bien connue du tout Bangkok : membre du conseil, éditeur du Journal, puis président de la Siam Society, il écrit dans les journaux, remplit les fonctions de secrétaire du Comité de l'Alliance française au Siam, ainsi que de l'Assistance française aux œuvres de Guerre, fait partie des membres du Royal Bangkok Sports Club et devient même secrétaire général de l'Institut royal du Siam.
L'année 1929 met fin à treize années de séjour au Siam, dont il dira qu'elles furent les plus heureuses de sa vie : il part pour Hanoi assumer ses nouvelles fonctions de directeur de l'EFEO, qu'il n'abandonnera qu'en 1947 pour prendre sa retraite.
Jusqu'à cette époque, s'il a surtout déchiffré des inscriptions anciennes, il n'a dédaigné ni l'histoire de l'art, ni l'histoire des langues, ni l'histoire tout court, produisant même, en 1918, un article séminal sur l'empire des mers du Sud, Srivijaya. Les longs séjours au Cambodge et au Siam lui ont permis de connaître de près deux pays qu'il appellera « hindouisés » ou « indianisés », et il va maintenant passer près de 20 ans dans un troisième pays d'Asie du Sud-Est, le Vietnam. Il s'installe à Hanoi au début de 1930.
G. Cœdès développe à Hanoi des services - bibliothèque, laboratoire photographique, musée - à la mesure de l'importance que l'institution acquiert. Il excelle dans l'art d'en faire connaître l'activité par des conférences, par les Cahiers de l'EFEO, et par de courts articles de vulgarisation paraissant parfois dans plusieurs périodiques. Il fait écho à la recherche scientifique internationale grâce à de nombreux comptes rendus de lecture qu'il publie dans le BEFEO.
G. Cœdès est surpris par la guerre alors qu'il se trouve en congé administratif en France et que Paul Mus le remplaçe à Hanoi. Rappelé en Indochine, il y arrive le 4 novembre 1939. Il s'emploie à garder un profil obéissant aux yeux de l'Amiral Decoux, tandis que deux de ses fils sont mobilisés en France et que son adjoint va revenir comme envoyé du général de Gaulle auprès de la résistance indochinoise.
Malgré - ou à cause de - ces temps difficiles, fort de sa connaissance de l'épigraphie de toute l'Asie du Sud-Est, il met au point une première version d'une synthèse historique pionnière sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est, l'Histoire ancienne des États hindouisés d'Extrême-Orient qui paraît à Hanoi en 1944. Sous un titre légèrement différent, elle sera appelée à un grand succès international après la guerre, alors que les enseignements universitaires sur l'Asie du Sud-Est connaissent un développement sans précédent.
La guerre finie, G. Cœdès rentre en France et, en 1947, prend sa retraite de directeur de l'EFEO. Il devient Conservateur du musée d'Ennery et le reste jusqu'à sa mort. En 1947-1948, il est professeur d'ethnographie à l'École supérieure d'anthropo-biologie. De 1947 à 1951, il assure des cours à l'École nationale des langues orientales vivantes. Honoré de nombreuses décorations françaises et étrangères, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer depuis le Ieroctobre 1948, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres en 1958 et reçoit l'épée de membre de l'Institut en 1959. Il est élu président de la Société asiatique en 1964. Il s'éteint en 1969, à l'âge de 83 ans.
Formé à la rigueur de l'épigraphie, G. Cœdès a produit l'œuvre monumentale des Inscriptions du Cambodge (8 vol.) et peut être aussi considéré comme le père de l'épigraphie thaïe. Philologue, il a exploré les chroniques religieuses du Siam et proposé une première histoire de l'alphabet thaï. Archéologue, il a élaboré des descriptions de détail, tout autant qu'il a formulé des hypothèses d'ensemble. De la génération tenant de l'orientation classique de l'histoire, il était néanmoins ouvert aux perspectives d'une histoire sociale, sans avoir pu lui-même la développer.

Bezacier, Louis (1906-1966)

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  • Person
  • 1906-1966

Louis Bezacier entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1929 et suit les cours d'architecture dans l'atelier Defrasse-Madeline en 1931-1932. Parallèlement, une rencontre décisive avec V. Goloubew, en 1930, l'oriente vers les cours de l'École pratique des hautes études, ceux de l'École du Louvre et de l'Institut d'ethnologie de Paris. V. Goloubew lui demande de dresser un plan du temple d'Angkor Vat pour l'Exposition intercoloniale de 1931 et le présente à G. Codès, directeur de l'EFEO. L. Bezacier en devient membre en 1935. Il arrive à Hanoi le 3 octobre de cette même année, pour occuper le poste de Conservateur des monuments du Tonkin, puis du Centre-Vietnam, secteur géographique plus étendu que le Tonkin et regroupant la majeure partie du territoire de l'ancien royaume du Campa.

Dès son arrivée, il entreprend des travaux de restauration de l'un des plus beaux édifices du Tonkin, la pagode de Ninh Phuc (ou But Thap), dans la province de Bac Ninh. Pour cela, il met au point une technique de consolidation des structures en bois (un béton spécial est coulé à l'intérieur des colonnes en bois précieux, devenues creuses sous l'action des termites). Il organise le démontage et le remontage complets des charpentes, afin de remplacer les pièces vermoulues par des pièces saines retaillées à l'identique. Il applique ce procédé à la pagode Van Phuc du village de Phat Tich (province de Bac Ninh) et au pavillon-clocher de Than Quang (Thai Binh). Il restaure ainsi de nombreux temples et pagodes.

Il effectue aussi des fouilles en sous-ouvre pour retrouver les traces d'édifices antérieurs. Dans le soubassement du sanctuaire principal de la pagode Van Phuc, il met au jour des sculptures de pierre et des briques de grandes dimensions portant une date correspondant à 1057. À un niveau plus profond, il découvre les vestiges d'un perron décoré de dragons rampants.

Jusqu'en 1945, il se consacre à l'architecture ancienne civile et religieuse (pagodes, tombeaux, vestiges de l'ancien palais royal des Lê, ponts couverts) du delta du Fleuve Rouge et de la province de Thanh Hoa. Il établit, avec l'aide de ses collaborateurs, des relevés de tous ces monuments. Il détermine une classification de huit types de pagodes, et effectue un relevé systématique du panthéon bouddhique, particulièrement précieux pour l'étude de l'iconographie religieuse vietnamienne.

Il restaure, peu de temps après sa découverte, un stûpa en briques à Binh Son (province de Vinh Yên), daté du XI>e siècle. Il parvient à définir un nouveau style : l'art de Dai La (XIe-XIIe siècles) de la dynastie des Ly, en se basant sur la similitude des décors et des techniques de construction. Il assure également la restauration de nombreux édifices cam sur le site de Mi Son. En 1938, il effectue des fouilles sur le site cam de Chanh Lo (Quang Ngai). Il accompagne L. Malleret en 1943 sur le site d'Oc Eo et prépare pour ce dernier un projet de consolidation du caveau mégalithique de Xuân Lôc.

Si la quasi-totalité de son activité est consacrée à l'archéologie et à l'art du Vietnam, il participe néanmoins, avec le docteur Marneffe de l'Institut Pasteur, à des enquêtes sur les groupes sanguins chez les Thô, les Nùng et les Man. Après un séjour à Angkor, il seconde Marcel Ner dans l'étude des Cam et des Malais de Battambang et de Pursat. Il publie également un article sur les tatouages des montagnards Kha Tu. Il prend sa retraite en 1964, mais poursuit son activité de recherche au sein de l'École jusqu'à sa mort, en 1966.

Giâp, Trân-van (1902-1973)

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  • Person
  • 1902-1973

Diplômé de l'EPHE et de l'institut des hautes études chinois de la Sorbonne.
Recruté à l'EFEO comme lettré titulaire de 6ème classe. Détaché comme répétiteur à Langues O à partir de 1927.
Tran Vap Giap a été collaborateur scientifique de Coedès et Przyluski.

Commaille, Jean (1868-1916)

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  • Person
  • 1868-1916

Fils de soldat, élève de l'école militaire de La Flèche, Jean Commaille ne se présente pas à Saint-Cyr et semble renoncer à la carrière militaire pour se consacrer au dessin. Cependant, sans ressource, il finit par s'engager dans la Légion étrangère où il est nommé Garde principal de la milice cambodgienne, en janvier 1896. À l'issue de son engagement en 1898, il trouve un emploi au Cambodge dans les Services civils du Protectorat, comme commis auxiliaire de comptabilité. Il visite alors des temples khmers et séjourne notamment à Angkor en 1899.

En 1900, il entre à l'EFEO comme secrétaire-trésorier et se voit confier l'installation du premier musée de Saigon. Peu après, il doit assurer le transfert des collections à Hanoi, où seront désormais centralisés le siège de l'EFEO et les services administratifs du Protectorat. Il est parallèlement chargé d'organiser une fouille à Bassac, au sud-est de Phnom Penh (BEFEO 2). Il quitte l'École temporairement pour un travail mieux rémunéré dans une imprimerie, avant de retourner dans son administration d'origine, les Services civils.

En 1907, la rétrocession des provinces occidentales du Cambodge par le Siam place les monuments d'Angkor sous la responsabilité de l'École. Jean Commaille accepte alors d'en assurer la surveillance en tant que commis des Services civils en mission à Angkor, mis à la disposition du Commissaire de Battambang par un arrêté du 4 décembre 1907. Six mois plus tard (juillet 1908), il devient officiellement le premier Conservateur du site, chargé de la conservation et de la restauration des monuments d'Angkor. Sans attendre sa nomination officielle, il dresse avec E. Lunet de Lajonquière la liste des travaux de conservation à effectuer en priorité, notamment le dégagement d'Angkor Vat et du Bayon (BEFEO 7).

Dès le mois de janvier 1908, il envoie ses premiers rapports mensuels d'activité à Hanoi. Ces documents assurent un lien entre la direction de l'École et son représentant à Angkor ; ils sont aujourd'hui une source essentielle sur les travaux engagés par l'institution naissante. À partir de 1909, ces rapports administratifs sont doublés par la tenue d'un cahier (Journaux de fouilles) sur lequel sont consignées quasi quotidiennement les activités du Conservateur.

Ses efforts portent principalement sur le dégagement d'Angkor Vat (1908-1910) et du Bayon (1911-1914), mais aussi sur les chaussées nord et sud d'Angkor Thom (1910-1912), les Terrasses royales (1911) et les Preah Pithu (1912). Il entreprend enfin, au Baphuon, le débroussaillement du Bouddha couché (1908), les photographies de ses bas-reliefs (1912) et les premiers sondages (1915).

Peintre amateur, isolé de tout, Jean Commaille habite successivement dans un « bungalow » construit à proximité de la chaussée ouest d'Angkor Vat, puis, après le départ de son épouse, dans une petite maison à Siem Reap. C'est en se rendant sur les chantiers avec la paye de ses ouvriers qu'il est assassiné le 29 avril 1916. Jean Commaille est inhumé à proximité du Bayon, dans un caveau surmonté par un pyramidion érigé en sa mémoire. Trois de ses agresseurs sont condamnés à mort et exécutés à Phnom Penh tandis que son serviteur purge 18 mois de prison, pour s'être enfui après le meurtre.

Modeste employé de l'administration coloniale, Jean Commaille trouve à l'EFEO et à Angkor la possibilité d'accomplir une mission à laquelle, contrairement aux apparences, il était préparé. En effet, par sa formation militaire et ses liens avec les services du Protectorat, Jean Commaille donne à la représentation de l'École à Angkor son statut officiel. Il y impose la précision et la rigidité des méthodes de l'administration coloniale. À la « pacification » succède la « mission civilisatrice », qui passe au Cambodge par la renaissance du patrimoine architectural khmer : elle est perceptible dans les aquarelles de Jean Commaille, qui offrent invariablement une image grandiose de monuments abandonnés, auxquels l'action de l'École s'efforce de redonner vie. Représentant de son époque, les orientations de Jean Commaille ancrent l'action de l'École dans l'ambivalence, entre une mission administrative et un travail scientifique, qui permettent à l'institution d'avoir l'autorité et les moyens d'engager et de poursuivre la mise en valeur et l'étude d'Angkor.

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