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Notice d'autorité
IdRef

UNESCO

  • 026402696
  • Collectivité
  • 1945-....

Créée le 16 novembre 1945 à Londres. Reprend les activités de l'Institut international de coopération intellectuelle, fondé le 9-8-1925

Trouvé, Georges Alexandre (1902-1935)

  • 074785486
  • Personne
  • 1902-1935

De la même classe d'âge que Jacques Lagisquet et Henri Mauger (voir notices infra), Georges Trouvé étudie l'architecture à l'École des beaux-arts de Nantes, puis de Paris, où il est l'élève d'Emmanuel Pontrémoli. Diplômé en 1929, il part au Vietnam pour travailler comme conseiller technique au Crédit foncier de l'Indochine. Établi à Hanoi, il dessine la façade de la Banque d'Indochine et de l'Imprimerie d'Extrême-Orient, mais enseigne également la composition architecturale et la mise en ouvre du béton à l'École des beaux-arts.

En avril 1931, il est nommé membre temporaire de l'EFEO. Il réalise à ce titre plusieurs projets d'aménagement du musée Louis Finot, visite les sites archéologiques du Campa et se rend à Angkor, où il dégage et étudie des vestiges proches du Baray occidental (BEFEO 32), comme le Prasat et le spean Tor (BEFEO 35) ou Pre Rup. Il prend ensuite en charge les travaux de dégagement du groupe de Roluos et découvre successivement les stèles de fondation Preah Ko et du Bakong. Nommé membre permanent de l'EFEO en 1932, il poursuit, en collaboration avec Henri Marchal, l'anastylose de la galerie extérieure et la consolidation de la tour centrale du Bayon. Toutefois, la découverte du Prasat Ak Yum, le plus ancien de tous les temples-montagnes, qui était enfoui dans la digue sud du Baray occidental (1933), et de son puits de fondation, l'engage à tenter des sondages sous la tour centrale du Bayon. La découverte d'un nouveau puits de fondation et son déblaiement permettent de mettre au jour une grande statue du Buddha sur nâga brisée qui sera reconstituée sur une terrasse bouddhique située à proximité du monument.

En 1935, Georges Trouvé remplace Henri Marchal à la Conservation d'Angkor, mais, confronté à des difficultés personnelles, il se donne la mort le 18 juillet de la même année.

Parfois attribuées à son « flair », les découvertes successives de Georges Trouvé sont surtout le fruit d'une méthode qui repose sur un enregistrement précis des données et leur exploitation dans le cadre d'un projet scientifique. C'est ainsi qu'en association avec Henri Marchal, il dresse, à partir des Journaux de fouilles et de ses prospections, la carte des vestiges archéologiques du site d'Angkor. Avec Georges Trouvé, la Conservation d'Angkor ne se contente plus de découvrir et de conserver, elle entreprend aussi de cartographier et d'analyser les très nombreux vestiges répertoriés dans la région d'Angkor. Unanimement salués, ses travaux recentrent l'action de l'École à Angkor dans une perspective scientifique, même si, du fait de sa disparition précoce, ses observations n'existent le plus souvent qu'à l'état de croquis et de notes.

Taillard, Christian (1942-....)

  • 027153843
  • Personne

Christian Taillard est né le 22 avril 1942 en Corrèze. Il devient Docteur en géographie de l’Université de Paris Sorbonne en 1971 et chercheur au CNRS la même année. En 1973 il se rend au Laos auprès du Commissariat au plan et à la coopération pour reprendre un travail de recensement devant être traité informatiquement par l’ESCAP. Il y retourne l’année suivante afin de d’achever le traPièceent des données récoltées en 1973 mais ces dernières ne seront jamais publiées. Revenu en France par la suite , il devient Directeur de recherche au CNRS en 1988. Enfin depuis 2008 il accède au titre de Directeur de recherche émérite au CNRS.

Savang Vatthana (Roi du Laos ; 1907-1989)

  • 096688564
  • Personne
  • 1907-1989

Roi du Lane Xang (Laos). Il monte sur le trône le 29 octobre 1959. Après son abdication en 1975, il est arrété par le Pathet Lao en mars 1977. Sa mort, en captivité, est annoncé le 14 décembre 1989.

Santoni, Marielle

  • 126201935
  • Personne

Archéologue française, chercheuse au CNRS à Paris

Royère, Pascal (1965-2014)

  • 070418667
  • Personne
  • 1965-2014

Suite à une formation de technicien supérieur dans la construction, Pascal Royère complète son cursus par l'obtention du diplôme d'architecte DPLG à l'Ecole d'Architecture de Nantes. En 1993, il rejoint la Mission archéologique de Doura-Europos en Syrie, sous la direction de Pierre Leriche, et se voit confier la mise en œuvre de la première phase du programme de restauration de la façade du Palais du Stratège de la ville. À la fin de cette même année, il est recruté en tant que chercheur associé par l'Ecole française d'Extrême-Orient et affecté à Siem Reap pour conduire, sous la direction de Jacques Dumarçay, un programme de maintenance des temples du petit circuit du parc archéologique d'Angkor, tout en terminant la consolidation du perron Sud de la Terrasse des Eléphants au cœur d'Angkor Thom, un chantier inachevé depuis 1975.

Après avoir réalisé en 1994 l'étude complète d'un édifice situé au cœur du dispositif urbain d'Angkor Thom, le Khleang Sud, il entreprend la description architecturale d'Angkor Vat. En 1995, l'EFEO lui confie la direction du programme de restauration du Baphuon, une vaste entreprise conduite dans le cadre de la coopération française visant à poursuivre et achever l'anastylose d'un des grands monuments d'Angkor. Sous la direction de Bruno Dagens, il s'engage alors dans la préparation d'un doctorat centré sur l'histoire de ce monument, qu'il soutiendra en 2002. Il intègre alors l'EFEO et poursuit ses travaux de restauration et de recherche sur la base d'une confrontation quotidienne aux références architecturales et aux techniques de construction employées par les maîtres d'œuvres du Cambodge ancien. Dans la continuité des travaux effectués sur les deux exemples que sont Angkor Vat et le Baphuon, ses recherches envisagent une étude générale de la typologie à laquelle se rattachent ces deux ouvrages : le temple-montagne khmer. Formule architecturale circonscrite dans le temps et dans l'espace angkorien, cette typologie est au centre des grandes interventions des principaux souverains angkoriens du VIIIe jusqu'à la fin du XIIe siècle. En 2007, ses travaux ont été récompensés par l’attribution du grand Prix de la Fondation Prince Louis de Polignac. Plus récemment, il a été désigné co-lauréat du Prix d’archéologie 2011 de la Fondation Simone et Cino del Duca, attribué au Centre EFEO de Siem Reap.

En juillet 2011, il met un terme au chantier de restauration du Baphuon, qui est restitué aux autorités cambodgiennes et aux visiteurs lors d’une cérémonie d’inauguration présidée par Sa Majesté le Roi Norodom Sihamoni et le Premier Ministre François Fillon. Il poursuit ses activités depuis la France où il exerce la responsabilité de Directeur des études de l’EFEO.

En avril 2012, il s’engage en tant que responsable d’un nouveau projet de conservation patrimoniale et d'archéologie du bâti conjuguant recherche, conservation monumentale et formation professionnelle, centré sur le Mébon occidental à Angkor. Ce projet est élaboré dans le cadre d’un Fonds de Solidarité Prioritaire du ministère des Affaires étrangères et européennes réunissant l’EFEO, l’Autorité Nationale APSARA, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère de la Culture et de la communication.

Revèron, Paul (1890-....)

  • 074784595
  • Personne
  • 1890 - ????

Paul Revèron est architecte diplômé de l'École des beaux-arts de Paris. Architecte des bâtiments civils de l'Indochine, il est recruté à l'EFEO comme membre temporaire à compter de janvier 1925, mais ne rejoint Siem Reap que vers la mi-juillet. Il doit alors assurer la restauration du pont de Praptos à Kompong Kdei, mais envisage aussi de reprendre l'inventaire des monuments khmers de Lunet de Lajonquière. Il entreprend alors avec Henri Marchal des prospections dans le massif des Kulen et le long de l'ancienne chaussée reliant Angkor au Preah Khan de Kompong Svay, ainsi qu'à Kompong Thom et à Sambor Prei Kuk. En avril 1926, son contrat est renouvelé pour une année, mais, à la suite d'ennuis de santé, il doit rejoindre Hanoi dès le mois de juillet. Il participe alors à la préparation des plans du musée de Hanoi, ainsi qu'à l'aménagement de dépendances de l'École. Un an plus tard, il quitte l'EFEO pour être mis à la disposition du Résident supérieur du Laos, en tant qu'architecte-adjoint dans le Service des travaux publics (arrêté du gouverneur général de l'Indochine du 2 août 1927) et part pour Vientiane. Il est par la suite à nouveau affecté au Cambodge par le Service des bâtiments civils de l'Indochine comme architecte du Palais royal de Phnom Penh.

Pottier, Christophe (1966-....)

  • 072475358
  • Personne
  • 1966-...

Diplômé de l'École d'architecture de Nantes en 1990, Christophe Pottier complète sa formation en soutenant, en 1999, un doctorat de Langues, civilisations et sociétés orientales à l'université Paris-III, sous la direction de B. Dagens (Carte archéologique de la région d'Angkor - Zone Sud).

Lors de son cursus universitaire, il effectue de 1987 à 1989 trois missions en tant qu'assistant au programme de recherches urbaines de l'EFEO sur la Kaveri, à Mayuram et à Srirangam au Tamil Nadu (Inde) sous la direction de J. Gaucher. À partir de 1989, il travaille sous la direction de P. Pichard, architecte de l'EFEO, au chantier-école de restauration du temple khmer de Phanom Wan (Thaïlande). Parallèlement, il participe en 1990 et 1991, sous la direction de B. Dagens, au dépouillement de la documentation sur Angkor conservée dans les archives de l'EFEO et en particulier à l'indexation des documents graphiques.

Il collabore aux missions de l'EFEO à Angkor, sous la direction de J. Dumarçay, en 1990 et 1992, avant d'être recruté en juillet 1992 par l'EFEO, en tant qu'architecte contractuel, et affecté à Siem Reap pour y rouvrir - et reconstruire - le centre de recherches de l'EFEO, et pour apporter une assistance technique à la Conservation d'Angkor. En 1993, il est chargé de reprendre, sous la direction de J. Dumarçay, la restauration de la Terrasse du Roi Lépreux à Angkor Thom, chantier que B. P. Groslier avait dû abandonner, inachevé, en 1973, lors des événements qui ont précipité le Cambodge sous le joug des Khmers rouges. Dans la continuité de cette restauration, achevée en mars 1996, il a dirigé celle du perron nord de la Terrasse des Éléphants, achevée en mars 1999.

Il est recruté comme membre de l'EFEO en février 1999. Parallèlement à ses activités de restauration, il mène depuis son affectation à Siem Reap des travaux de recherche dans trois domaines liés à l'architecture et à l'archéologie d'Angkor. Le premier concerne une étude de détail des éléments constructifs, en particulier ceux de couverture, dont certains éléments inédits ont été mis au jour lors des chantiers, tant en Thaïlande qu'à Angkor. Le second vise, à l'échelle des édifices et à travers une analyse architecturale et un recoupement des sources documentaires, à préciser, voire à remettre en cause ponctuellement, certains pans de la chronologie monumentale ; ce travail porte sur les Terrasses royales d'Angkor Thom et sur les temples de la région de Roluos. Le troisième domaine, qui a fait l'objet de son doctorat, est centré sur l'étude de l'organisation du territoire angkorien. Basée sur l'élaboration d'une nouvelle cartographie des sites archéologiques, cette recherche s'appuie tant sur la télédétection que sur des prospections de terrain. Elle a permis d'identifier plusieurs centaines de sites inédits dans la région d'Angkor, de reconsidérer la densité d'occupation de la banlieue et de dégager quelques modalités d'aménagements, qui soulignent et précisent le concept de territoire dans les « villes » angkoriennes. Cette recherche se poursuit dans la région septentrionale d'Angkor.

Par ailleurs, Christophe Pottier dirige depuis 1999 la Mission archéologique franco-khmère sur l'aménagement du territoire angkorien, dont les premières campagnes de fouilles se sont attachées à l'étude des phases initiales d'occupations historiques de la région d'Angkor. Il co-dirige avec R.K. Chhem depuis 2005 un programme de recherche sur les hôpitaux de Jayavarman VII et est associé depuis 2000 au programme de recherche Greater Angkor Project conduit par R. Fletcher (Université de Sydney)

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