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Notice d'autorité
IdRef

UNESCO

  • 026402696
  • Collectivité
  • 1945-....

Créée le 16 novembre 1945 à Londres. Reprend les activités de l'Institut international de coopération intellectuelle, fondé le 9-8-1925

Conservation Cochinchine Cambodge (1931-1939)

  • 026523248
  • Collectivité
  • 1931-1939

La Conservation Cochinchine Cambodge début ses activités en 1931 avec Georges Trouvé en tant que Conservateur. En 1935, Henri Mauger lui succède jusqu’en 1939 et la fin des activités de la Conservation.

École française d'Extrême-Orient

  • 026523248
  • Collectivité
  • 1900-....

L'EFEO est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Créée à Saigon à l'instigation de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1898, la Mission archéologique d'Indochine devient l'École française d'Extrême-Orient par arrêté du 20 janvier 1900. L'École s'installe à Paris en 1968. L'EFEO a pour mission la recherche et la formation à la recherche, principalement par le travail sur le terrain dans toutes les disciplines qui se rapportent aux civilisations de l'Asie, principalement de l'Asie du Sud, du Sud-Est et de l'Est.

Cobbi, Jane (1943-2020)

  • 026792494
  • Personne
  • 1943-2020

Anthropologue et ethnologue du Japon. Née à Oran (Algérie) en 1943 ; décédée à Puteaux (Hauts-de-Seine) en 2020.
Travaux menés sur l'objet, le mode de vie, l'alimentation, les odeurs, la littérature et l'ethnobotanique.

Recherches :

  • Diplôme de l’École nationale des Langues Orientales (Japonais, 1965) ;
  • Docteure en ethnologie (1981) ;
  • Chargée de recherche puis directrice de recherches au CNRS (2004) ;
  • Rattachée au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO-UMR 8155), à la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et chercheuse-associée au Centre de Recherches sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS).
  • Création et direction du GDR 991, Groupement de Recherche sur le Japon : "Ethnologie de la vie quotidienne et de la culture matérielle", équipe franco-japonaise (1991 -1999) ;
  • Chercheuse-invitée à l’Institut national d’Etude et Documentation sur la Littérature japonaise, Tokyo (juin-juillet 1997) ;
  • Visiting Professor au Musée National d’Ethnologie, Osaka (avril 1994- mars 1995) ;
  • Chercheuse-invitée au Research Institute for Humanity and Nature, Kyoto pour des recherches collectives "Alimentation et environnement" (nov. 2005-mars 2006) ;
  • Chercheuse-invitée au Research institute for Humanity and Nature (RIHN, vers 2006).

Enseignement :

  • Chargée de cours et de conférences au Musée national d'histoire naturelle (1990-2010) ;
  • Chargée de cours à l'université de Nice Sophia-Antipolis (à partir de 1999) ;
  • Chargée de conférences à l'EHESS (1978-1986).

Condominas, Georges (1921-2011)

  • 026797224
  • Personne
  • 1921-2011

Né le 29 juin 1921 à Haïphong, en Indochine française, et décédé à Paris le 16 juillet 2011, Georges Condominas est spécialiste de l’Asie du Sud-Est ainsi que de Madagascar.

Durand, Maurice (1914-1966)

  • 026845776
  • Personne
  • 1914-1966

Né à Hanoi de père français, chef du bureau des traductions au Palais de Justice de Hanoi, et de mère vietnamienne, Maurice Durand débute ses études au lycée Albert Sarraut, puis les poursuit à Paris par une licence ès lettres à la Sorbonne. Fort de sa double culture classique, française par ses études et sino-vietnamienne par sa mère, il gagne Saigon, après la guerre en 1946, comme professeur de lettres au lycée Chasseloup-Laubat. Il est ensuite appelé auprès du recteur de l'université indochinoise, comme chef du bureau des affaires culturelles (1946-1947). Il entre enfin à l'EFEO en 1947 comme membre temporaire, puis comme membre permanent en 1949.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Il assure dans un premier temps le secrétariat général de l'EFEO. De 1954 à 1957, à la suite des accords de Genève, il prend la direction du centre de Hanoi, avec un personnel français réduit, composé de MM. Lefebvre d'Argencé, Vandermeersch et Manikus.

Rentré en France en 1957, après une décennie consacrée à l'EFEO, il prend une direction d'études à l'École pratique des hautes études, où il enseigne pendant neuf ans l'histoire et la philologie vietnamiennes.

Son ouvre scientifique est considérable. Embrassant de l'intérieur toute la culture du Vietnam et expert de ce qui lui est venu de l'extérieur, il peut dresser, en collaboration avec P. Huard, un tableau complet de cette culture dans Connaissance du Vietnam. Il publie également à l'EFEO des études de grammaire, d'histoire, d'histoire des religions et d'histoire de l'art, ainsi que la traduction d'un roman classique en vers.

Elisseeff, Danielle (1938-....)

  • 026850028
  • Personne
  • 1938-....

Archiviste-paléographe. Chercheur à l'École des hautes études en sciences sociales (en 1987), directeur-adjoint du Centre d'art et d'archéologie d'Extrême-Orient de l'EHESS, responsable de la "Revue bibliographique de sinologie" (en 1983). Pensionnaire de la Maison franco-japonaise de Tokyo (en 1967). Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer deuis 2012. Professeur à l'École du Louvre (en 2003)

Elisseeff, Vadime (1918-2002)

  • 026850044
  • Personne
  • 1918-2002

Fils du japonologue Serge Elisseeff (1889 - 1975), et attaché au musée Cernuschi depuis 1942, Vadime Elisseeff (1918-2002) succéda à René Grousset comme chef d’établissement et dirigea l’institution durant trente ans (1952-1982). Le musée est l'un des rares musées en Occident dont les collections soient exclusivement consacrées à l'art chinois.
Directeur du musée Guimet de 1982 à 1986, il devait imposer l'idée d'y entreprendre des travaux d'envergure, ce qui fut fait par Jean-François Jarrige, son successeur.
Les ouvrages grand public de cet admirable vulgarisateur furent consacrés aux civilisations chinoise et japonaise, sujets également de son enseignement (École du Louvre, Institut national des langues orientales, École des hautes études en sciences sociales)

Jean Filliozat (1906-1982)

  • 026865033
  • Personne
  • 1906-1982

Jean Filliozat s'oriente d'abord vers la médecine (ophtalmologie), qu'il pratique de 1930 à 1947. Parallèlement, pendant ces années de formation, de pratique et de recherches médicales, il s'initie à l'orientalisme. Il apprend le sanskrit, le pâli, le tibétain et le tamoul, est licencié ès lettres en 1936 avec des certificats d'études indiennes (1932), d'histoire des religions (1933), d'ethnologie (1936) et un diplôme de l'École nationale des langues orientales (tamoul, 1935). Il obtient en 1934 un diplôme de l'École pratique des hautes études avec une thèse où il compare un texte sanskrit, le Kumâratantra de Râvana, avec des parallèles en d'autres langues de l'Inde, en tibétain, chinois, cambodgien et arabe. Il soutient en 1946 une thèse de doctorat ès lettres, La doctrine classique de la médecine indienne. Sa vocation pour la recherche scientifique, ses études médicales, son goût de l'Orient, l'ont engagé d'emblée vers l'histoire de la médecine indienne. Mais il ne sera jamais le spécialiste d'un champ de recherche unique. Sa vocation est universelle et le milieu des maîtres qui le guident contribue sans doute beaucoup à universaliser son orientation. S. Lévi l'entraîne vers le domaine dravidien, afin d'éclairer la connaissance de la culture de l'Inde à partir de sources autres que les documents sanskrits mais profondément influencées par eux. J. Bacot lui apprend ce qu'est la science par l'expérience du terrain. J. Bloch lui donne le goût du réel social et culturel que livre le langage. A. Foucher lui montre l'importance de l'observation directe du fait culturel et de la rencontre des lettrés traditionnels indiens, acteurs vivants de cette culture.

J. Filliozat ne peut se rendre en Inde avant 1947. Ses premières années d'indianisme sont donc consacrées à l'étude des textes. Il est attaché au Département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque nationale de 1936 à 1941, chargé de cours de langues modernes de l'Inde (tamoul) à l'École nationale des langues orientales vivantes de 1937 à 1939, chargé de conférences temporaires à la IVe section de l'EPHE de 1937 à 1939 et, après l'interruption causée par la guerre pendant laquelle il est médecin-lieutenant, en 1941. En cette même année, il devient directeur d'études de Philologie indienne à la IVe section de l'EPHE, où il enseigne jusqu'en 1977. En 1952, il entre au Collège de France où il dispense un second enseignement jusqu'en 1978. Il est nommé membre d'honneur de l'EFEO en 1948.

Sa principale activité d'organisation des études d'orientalisme a été la direction, de 1956 à 1977, de l'EFEO et de l'Institut français d'indologie de Pondichéry, qu'il a fondé en 1955. Il fait de ce dernier un centre de coopération scientifique franco-indien et il y organise un vaste programme de collecte de manuscrits çivaïtes et une photothèque.

L'ouvre de J. Filliozat est considérable par le nombre des publications et la diversité des sujets traités. De l'ouvre antérieure au temps des premiers voyages, on retiendra le travail d'information générale sur l'ensemble de l'Inde et sa culture, qui conduit à la rédaction en collaboration avec L. Renou du manuel d'études indiennes, L'Inde classique, et deux études de la contribution de l'Inde à l'histoire des sciences dans l'antiquité : Magie et médecine (1943) et La doctrine classique de la médecine indienne, ses origines et ses parallèles grecs (1949).

À partir de 1947, avec la rencontre de l'Inde même, de ses savants, et de l'Asie du Sud-Est, l'ouvre de J. Filliozat ne cesse de se diversifier. À l'histoire telle qu'il la concevait - enquête sur l'homme dans le cours du temps et dans son entourage, comportant aussi bien l'étude du milieu naturel et l'utilisation de ce milieu que celle de la pensée la plus détachée du monde -, il apporte une contribution essentielle. Il étudie d'abord les sources de l'histoire de l'Inde au sens large, inscriptions, manuscrits - il a fait beaucoup de paléographie -, littérature.

Élève de S. Lévi, il travaille toute sa vie sur les problèmes des contacts extérieurs de l'Inde, de l'expansion de ses idées, scientifiques ou religieuses. C'est d'abord l'étude des relations de l'Inde avec le monde gréco-romain et les possibilités d'échanges culturels. Puis il s'intéresse au phénomène de l'indianisation de l'Asie du Sud-Est. Une de ses recherches les plus approfondies est celle du symbolisme du monument du Phnom Bakheng au Cambodge (1954). Il recourt pour l'expliquer à la source âgamique et aux conceptions générales du cosmos des Purâna et des astronomes indiens.

J. Filliozat s'intéresse également au rapport du sanskrit avec la société et à son rôle de langue de communication. Il distingue deux époques dans l'histoire de l'utilisation du sanskrit, l'articulation se faisant au début de l'ère chrétienne. Tout d'abord le sanskrit est la langue du groupe des deux fois nés et de la littérature védique et brahmanique, soit une langue de culture savante et de propagation culturelle, alors que les dialectes moyen-indiens sont utilisés dans les relations courantes. Plus tard, on assiste à un phénomène de sanskritisation des moyen-indiens et même des langues dravidiennes. Le sanskrit devient une langue de communication générale et non plus seulement religieuse et culturelle.

Parallèlement, J. Filliozat étudie la littérature tamoule, à laquelle il a consacré une grande part de ses cours au Collège de France, et cherche à démontrer que les sources dravidiennes sont, à côté du sanskrit, une partie fondamentale de la documentation devant servir à toute connaissance globale de l'Inde.

Témoin, d'une part, de l'intense vie religieuse de l'Inde d'aujourd'hui et de son caractère très traditionnel, maîtrisant, d'autre part, une abondante documentation sur les états anciens des religions, J. Filliozat a pu décrire la composante religieuse de la culture indienne avec beaucoup d'exactitude et de clarté. Il s'est toujours défié de l'enquête sociologique spécialisée qui extrait les faits du complexe culturel où ils prennent leur valeur réelle. C'est le plus souvent en psychologue qu'il a abordé les problèmes religieux. Et son souci de ne jamais sortir un fait de son contexte l'a amené à montrer comment les phénomènes religieux sont enracinés dans les conceptions psychologiques indiennes.

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