Tang-ka (peinture portative gouache sur toile), représentant un arhat, la tête ceinte d'une auréole « assis à l'européenne au milieu d'un paysage de montagnes et de forêts, auprès d'une roche tabulaire sur laquelle sont posés un brûle-parfum et un vase de style persan, d'où s'élève une branche de corail. Il porte des deux mains un stūpa décoré sur ses moulurations de deux lignes d'écriture tibétaine. Il est vêtu d'un ample manteau rouge, bordé d'or drapant l’épaule gauche et garni de l’anneau qui sert à retenir le parement ou le pan inférieur. Ce manteau laisse voir une robe bleue au tissu décoré de rosaces d'or, dont les manches sont doublées en vert, et un vêtement de dessous blanc, qui découvre en partie le torse. Le saint est chaussé de bottes chinoises à semelles de feutre. Un bhikṣu, disciple ou serviteur, placé derrière lui, semble vouloir attirer son attention en touchant son bras. Dans l'allée, aux pieds de l’arhat, un cervidé est couché, à côté d'une inscription en lettres dorées, donnant le nom de l'arhat, visible sur le sol du chemin. A gauche un cours d'eau s’enfonce dans la vallée encaissée entre des montagnes abruptes ; à droite, un homme, portant le turban blanc des musulmans du Turkestan chinois, tient une aiguière, les yeux fixés sur le spectateur » (descriptif catalogue rédigé par Claude Pascalis, 1935) .
Bordures en soie.
Inscription tibétaine en lettre dorée sur le stūpa tenu par l’arhat. Inscription en lettre dorée, quasiment effacée, sur le chemin à proximité du cervidé, nommant l’arhat.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.