Affichage de 159 résultats

Notice d'autorité

Ajit Mistry

  • Personne

Peintre (chitrakar ou patua) de rouleaux du village de Thekuachak dans le district de Midnapur (Bengale). Actif dans les années 1980.

Amar

  • Personne

Peintre (chitrakar ou patua) de rouleaux du village de Noya dans le district de Midnapur (Bengale). Actif dans les années 1980.

André Leroi-Gourhan (1911-1986)

  • 026984903
  • Personne
  • 1911-1986

Ethnologue et préhistorien. Docteur ès lettres (1944). Chargé de mission à Guimet (1941-1942). Directeur-adjoint du musée Guimet (1940-1943). Sous-directeur du musée de l’Homme, de 1947 à 1951. Fondateur du Centre de formation aux recherches ethnologiques, Musée de l'Homme, Paris (1946) et du Centre de documentation et de recherches préhistoriques (1948). Titulaire de la chaire de Préhistoire (1969-1982) au Collège de France. Membre de l'Institut, Académie des inscriptions et belles lettres (élu en 1980).

Anuruddha

  • 098513400
  • Personne

Moine indien, on lui attribue le Abhidhammattha sangaha (dates inconnues).

Archaimbault, Charles (1921-2001)

  • 026689456
  • Personne
  • 1921-2001

Thouars, 1921 – Créteil, 2001. Membre de l’EFEO de 1951 à 1978 Parallèlement à la préparation de certificats d’esthétique, de psychologie et de religions primitives, Charles Archaimbault prend une part active à la Résistance, dont, à la Libération, il analyse les implications philosophiques dans un diplôme d’études supérieures. Il obtient la licence de philosophie en 1946, puis se dirige vers l’École des langues orientales, dont il termine le cursus en 1950, après y avoir étudié le chinois, le thaï et le lao. Entre-temps, il rencontre A. Leroi-Gourhan qui le prend comme stagiaire CNRS au musée de l’Homme et le pousse à passer un certificat d’ethnologie en 1950. G. Cœdès lui propose de remplacer les travaux pratiques du musée de l’Homme par la traduction, avec lui, de ce qui passe pour le premier texte thaï, le Traibhumikathâ, un traité de cosmologie bouddhique sur Les trois Mondes. En 1951, G. Cœdès suscite sa nomination à l’EFEO et son départ au Laos, où il restera cinq ans, enquêtant principalement dans le sud et le centre du Laos. En 1956, il accomplit une mission de quelques mois en Malaisie, parmis les populations dites Sam Sam, puis prépare une thèse sur l’histoire et l’organisation rituelle de Basac-Campasak, qu’il soutient en 1959, à Paris. Ensuite, il s’installe à Bangkok, d’où il exploitera jusqu’à la fin de sa vie les manuscrits et documents rapportés du Laos. Dès son arrivée au Laos en 1951, Ch. Archaimbault prend conscience que, en dehors de la littérature et de l’art, presque personne n’a véritablement étudié la société lao. Bravant souvent les interdictions de déplacement imposées par l’administration, il s’applique à recueillir et analyser les traditions régionales à Luang Prabang, Xiengkhuang, Vientiane et Campasak. Partout, il recherche des informateurs, puis note, recoupe, vérifie, compare, à la fois entre elles et avec les sources écrites, les traditions vivantes orales rituelles ou littéraires, souvent méprisées par les érudits au profit du seul écrit. Ch. Archaimbault a la chance de nouer d’excellentes relations avec le prince Boun Oum à Campasak et, à Xiengkhuang, avec Chao Sai Kham, descendant des chefs de la principauté des Phuan. Grâce au premier, il comprend comment les rituels, l’histoire et même la politique sont, dans cette principauté du Sud Laos, profondément marqués par le souvenir obsédant d’une tare originelle qui obère son destin. Ch. Archaimbault poursuit sa recherche par, notamment, une étude comparative de la course des pirogues à Luang Prabang, Vientiane et Campasak. Pour Xiengkhuang, en raison de l’évolution de la guerre dans cette région, Ch. Archaimbault ne peut développer aussi complètement sa recherche. Il publie toutefois les Annales de Xiengkhuang, ainsi qu’une étude du jeu de hockey – le ti khi – dont la fonction symbolique serait de soulager la conscience collective d’une trahison ancienne – ici « politique » – grâce à une purification annuelle. Ethnographe méticuleux et ethnologue spéculatif, Ch. Archaimbault peut être également considéré comme un historien des religions. La plupart de ses observations l’ont amené à rencontrer le bouddhisme, ou, plus exactement, des rituels où des bonzes entrent en scène, où des mantra bouddhiques sont psalmodiés, où le karma constitue le décor cosmologique de fond. Mais il ne voit pas pour autant dans le bouddhisme laotien la religion fondamentale. Même quand il se penche sur les fêtes des that (stûpa), il découvre tout un complexe de croyances sous le vernis doré de la religion maintenant officielle. Charles Archaimbault, incontournable pour l’étude du Laos, a tenté d’en décrypter l’imaginaire, d’identifier les « structures » et d’articuler les « complexes ». (Source : Répertoire biographique des membres scientifiques de l’EFEO)

Ardanari Chettiar

  • Personne

Potier à Puduppatti, district de Salem (Tamil Nadu). Actif dans les années 1980.

Arjun

  • Personne

Peintre (chitrakar ou patua) de rouleaux du village de Ranga dans le district des Santal Parganas (État du Bihar). Actif dans les années 1980.

Arrault, Alain (1960-...)

  • 066832217
  • Personne
  • 1960-...

Diplômé de philosophie à l'université Paris-I puis de chinois à l'université Paris-VII, après deux séjours de deux ans en Chine et à Taiwan, Alain Arrault soutient sa thèse de doctorat nouveau régime en 1995. L'année suivante, il est nommé chargé de cours (maître de conférences habilité) au Centre d'études chinoises que l'université de Liège (Belgique) vient de créer. Devenu membre de l'EFEO en 2000, il est affecté au centre de Pékin de 2001 à 2006. De retour à Paris, il est d’abord directeur d’études par délégation puis chargé de cours (2009- ) à l’Ecole pratique des hautes études (section Sciences religieuses) (2006-2008). Il a soutenu son HDR « Pratiques discursives, sociales et religieuses en Chine » au mois de janvier 2013 à l’Université Paris-Diderot.

Ses premiers travaux ont porté sur l'histoire et la pensée de l'époque des Song, notamment sur Shao Yong (1012-1077), qui s'est illustré par l'originalité de sa poésie et de ses théories cosmologiques. Chercheur associé de l'UMR Civilisation chinoise depuis 1998 (devenue UMR 8155 Centre des civilisations d’Asie orientale, CNRS-EPHE), il participe au sein de cette équipe au projet « Divination et sciences traditionnelles dans la Chine médiévale » dirigé par M. Kalinowski. L'étude qu'il y mène sur les calendriers (rédaction de notices, article de présentation) représente en quelque sorte l'une des facettes de la cosmologie appliquée. Son projet consiste à faire l'histoire, du point de vue scientifique et sociologique, du calendrier chinois des origines à nos jours. Dans la même équipe, il se joint au groupe de recherche « Médecine, religion et société dans la Chine médiévale », dirigé par Catherine Despeux (Inalco), puis à celui de « La fabrique du lisible » (2008-2012), coordonné par Jean-Pierre Drège (EPHE), et rédige des études sur les activités médicales dans les calendriers du IXe-Xe siècle, ainsi que sur l’évolution des formes et des contenus du calendrier du IIIe siècle avant notre ère jusqu’au Xe siècle. Parallèlement, il dirige depuis 2002 le programme de recherche collectif « Taoïsme et société locale » qui repose sur trois collections comprenant près de 3000 statuettes de divinité en bois provenant de la province du Hunan (Chine du Sud). Depuis 2008, il est assistant director du programme de recherche “An International Digital Archive for China’s Local History” (Université de Harvard), financé par le Harvard China Fund.

Il est actuellement représentant élu des enseignants chercheurs de l’EFEO aux conseils scientifique et d’administration, et membre du conseil scientifique du Pôle Asie pour les UMIFRE (MAEE – CNRS) basées en Asie.

Membre du Groupe de recherche du CNRS « Shen Gua », il est également trésorier de l'Association française d'études chinoises (1994-1996) et membre du Conseil de direction de l'Institut belge des hautes études chinoises depuis 1999. Il a occupé successivement les fonctions de responsable scientifique et administratif du Centre d’études chinoises de l’Université de Liège (1996-2000), et de responsable du centre de l’EFEO à Pékin (2003-2006).

Résultats 1 à 10 sur 159