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Notice d'autorité
IdRef

Phan Huy Chú (1782-1840)

  • 034250581
  • Personne
  • 1782-1840

Poète, bibliographe, érudit. Lettré. Fils de Phan Huy Ích.

Pelras, Christian (1934-2014)

  • 027063429
  • Personne
  • 1934-2014

Christian Pelras, né le 17 août 1934 et mort le 19 juillet 2014, est un ethnologue français spécialiste de l’Indonésie. Il étudie dans un premier temps la sociologie et l’ethnologie à Paris, puis apprend l’indonésien d’abord à l’Ecole des Langues Orientales puis en Indonésie grâce à une bourse du gouvernement indonésien. Il débute en tant que chercheur en 1962 au Musée de l’Homme et écrit une thèse sur la commune de Goullien située dans le Finistère. Suite à ces travaux il entre au CNRS en 1964 sous la direction d’André Leroi-Gourhan. Il est aussi affecté au Centre de documentation et de recherche sur l’Asie du Sud-Est et le monde insulindien (CEDRASEMI), dirigé par Georges Condominas. Il y restera jusqu’en 1984, année de la dissolution du CEDRASEMI. Par la suite il devient directeur de recherche puis en 1991, il est nommé codirecteur du LASEMA, le laboratoire d’Asie du Sud-Est et du monde austronésien. Il dirige l’établissement jusqu’en 1994 puis devient membre élu de son conseil. Christian Pelras prend sa retraite en 1999.

Pelliot, Paul (1878-1945)

  • 035127945
  • Personne
  • 1878-1945

Paul Pelliot, né en 1878 à Paris et décédé en 1945, est un sinologue, philologue et historien de l’Asie. Licencié ès lettres, diplômé de chinois de l'École des langues orientales, Paul Pelliot est, dès 1899, nommé pensionnaire de la Mission archéologique en Indochine, puis professeur de chinois deux ans plus tard. Il se donne pour tâche de rassembler les documents fondamentaux de l'histoire indochinoise et particulièrement les textes chinois qui constituent les plus anciens textes historiques sur les pays de l'Indochine. En 1900, il est envoyé en mission à Pékin en vue de constituer une bibliothèque chinoise. La révolte des Boxeurs y éclate et, pour sa conduite devant le siège des Légations, P. Pelliot se voit nommer chevalier de la Légion d'honneur. Il prolonge son séjour en Chine pour ses recherches bibliographiques et regagne Saigon en 1901 avec une ample moisson de livres, de peintures et d'objets d'art, qui constituent le premier fonds de la bibliothèque et du musée de l'EFEO. Sous son influence, des recherches de philologie axées sur la géographie historique des pays de l'Indochine à travers les sources chinoises se développent dans la branche sinologique de l'École. Parmi ses publications, on retient notamment ses articles « Mémoires sur les coutumes du Cambodge de Tcheou Ta-Kouan », qu'il traduit et annote dans le BEFEO (1902), et « Le Fou-Nan » (BEFEO, 1903), dont il situe précisément le royaume. L'année suivante, P. Pelliot publie, toujours dans le BEFEO, « Deux itinéraires chinois de Chine en Inde à la fin du VIIIe siècle », commentaire nourri d'une nomenclature géographique qui constitue alors l'une des bases de l'histoire de l'Asie du Sud-Est. A Hué, il inventorie les livres chinois et vietnamiens des collections impériales et en fait copier un bon nombre, afin de constituer le premier fonds d'ouvrages vietnamiens de l'École. Ce travail se solde par une publication, en collaboration avec le R. P. Cadière, sur les sources annamites de l'histoire d'Annam » (BEFEO, 1904). Une nouvelle mission, de 1906 à 1908, le mène en Asie Centrale et lui permet de fouiller plusieurs sites et de recueillir plus de 6 000 manuscrits et peintures dans les grottes de Dunhuang. On peut lire le récit de cette découverte dans le BEFEO, 1908 : « Une bibliothèque médiévale retrouvée au Kan-Sou ». En trois semaines, il entreprend et mène à bien le dépouillement de dizaines de milliers de manuscrits entassés dans une des grottes. En 1909, de retour à Paris, il occupe le nouveau poste de sous-directeur de l'EFEO, jusqu'à sa démission, qu'il donne afin d'occuper la chaire de Langues, histoire et archéologie de l'Asie Centrale, au Collège de France, créée à son intention : P. Pelliot est alors âgé de 33 ans. Il délaisse pour un temps les travaux de sinologie pure, afin de se livrer plus spécialement à l'histoire des langues turques et mongoles et se consacrer aux récits de voyageurs chinois et européens qui ont traversé l'Asie ou se sont rendus en Chine. Pendant la première guerre, il est mobilisé, part aux Dardanelles, puis à Pékin comme attaché militaire. Ses occupations ne l'empêchent pas de multiplier, dans le BEFEO, le T'oung Pao et le Journal asiatique, les articles sur la linguistique et la chronologie chinoise. En 1920, il assure avec H. Cordier la direction du T'oung Pao, en remplacement d'Édouard Chavannes, mort en 1918. Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1921, il est également vice-président, et plus tard, après S. Lévi, président de la Société asiatique, président de l'Institut des hautes études chinoises. En 1932, il est chargé par le ministère des Affaires étrangères d'une mission en Extrême-Orient et profite de son voyage pour s'arrêter à Bangkok, Phnom Penh, Siem Reap, Saigon et Hanoï. P. Pelliot a publié, de son vivant, de nombreux et souvent longs articles, mais aucun ouvrage. À sa mort, il laisse de nombreux manuscrits qui ont été publiés depuis ou qui restent encore inédits.

Parmentier, Henri (1871-1949)

  • 029962870
  • Personne
  • 1871-1949

Henri Parmentier passe sa jeunesse à Paris. Bachelier ès lettres et ès sciences en 1888-1890, il entre à l'École des beaux-arts, section architecture, en 1891. Attaché au service d'architecture de Tunis, il débute dans l'archéologie par un relevé et une restitution du temple de Saturne-Baal à Dougga (mention honorable au Salon des Artistes français, en 1896). Nommé pensionnaire-architecte de l'EFEO naissante, il débarque en novembre 1900 en Indochine, qui va devenir sa deuxième patrie. Sa première mission consiste en l'étude et la sauvegarde des monuments cam, très peu connus à l'époque et souvent confondus avec des temples khmers. Après un repérage complet, il entreprend avec Ch. Carpeaux de longues campagnes de fouilles sur les sites de Mi Son en 1903-1904, de Dong Duong, de Chanh Lô en 1905 et de restauration des temples de Po Nagar en 1905 et de Po Klaung Garai en 1908.

Ses études et relevés des monuments cam sont publiés dans l'Inventaire descriptif des monuments cams de l'Annam, dont le premier volume (description des monuments) paraît en 1909 et le second (étude de l'art cam) en 1918. Ils lui valent le Prix d'archéologie coloniale.

En 1904, il est nommé chef du service archéologique de l'EFEO et organise, en compagnie d'H. Dufour et Ch. Carpeaux, une première mission à Angkor. Les trois archéologues effectuent un relevé complet des bas-reliefs du Bayon. H. Parmentier obtient en 1905 le diplôme d'architecte dplg en présentant une étude sur un type d'habitat adapté aux conditions climatiques du Tonkin.

En novembre de cette même année, il organise la Conservation d'Angkor et, en 1908, l'installation des collections du musée de l'EFEO à Hanoi. Il réalise les plans du musée d'art cam de Danang, qui sera achevé en 1919 et agrandi en 1936. Le musée recevra officiellement, à cette occasion, le nom de musée Henri Parmentier.

En 1907, l'École commence un programme de travaux sur le site d'Angkor ; H. Parmentier met en place un programme de conservation des édifices. En 1911, l'étude des temples de Sambor (Kompong Thom), jusque-là considérés comme cam, l'amène à définir un nouvel art : l'art pré-angkorien. Il étudie, entre autres, les bas-reliefs du grand temple de Bantey Chmar, les temples de Vat Phu, de Vat Nokor, l'architecture khmère ancienne d'après les bas-reliefs du Bayon et, en collaboration avec L. Finot et V. Goloubew, en 1926, le temple de Bantey Srei.

En 1932, il dégage le temple du Krol Roméas sur le Phnom Kulen. Atteint par l'âge de la retraite, mais choisissant de continuer à travailler pour l'EFEO, il est nommé Chef honoraire du Service archéologique. En 1933, il décide de mettre à jour L'inventaire des monuments indochinois de Lunet de Lajonquière, mais sa santé affaiblie par ses nombreux séjours dans la brousse ne lui permet pas de poursuivre ce travail sur le terrain. Il se fixe alors définitivement au Cambodge et rédige un ouvrage sur l'art architectural hindou en Inde et en Extrême-Orient. Il consacre les dernières années de sa vie à la réalisation d'un travail sur l'art du Laos, mais le pillage de sa bibliothèque, lors de l'occupation japonaise, le prive d'une partie de sa documentation. Il meurt le 22 février 1949 à Phnom Penh.

Il avait assuré par deux fois la direction de l'EFEO par intérim : du 2 juillet 1909 au Ier novembre 1910 et du 7 mai 1918 au 8 décembre 1920, soit durant un total de trois ans. Outre ses travaux archéologiques, il rédigea de nombreux guides et catalogues : du musée de Phnom Penh (BEFEO 12), de celui de Hanoi (1915) et de celui de Tourane (BEFEO 19), guides « Henri parmentier » sur l'art de l'Indochine (1936, 18 fasc.) et guide d'Angkor (1950). Il publia également dans la revue de Hanoi, Indochine, en 1944, des « Souvenirs d'un vieil archéologue indochinois ».

Musée national du Cambodge

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  • Collectivité
  • 1920-....

Fondé par Georges GROSLIER , le musée a été inauguré le jour de l'an khmer 1920 sous le nom de Musée Albert Sarraut, par le roi Sisowat et le Résident Supérieur Baudoin, il est dédié à l'art khmer. Il est devenu en 1952 le musée national du Cambodge.

Mus, Paul (1902-1969)

  • 027043231
  • Personne
  • 1902-1969

Paul Mus est né dans une famille d'enseignants, où, très jeune, ses facultés intellectuelles ont pu s'épanouir. Toute son enfance se déroule en Indochine, puis il rentre en France pour faire ses études. Élève de khâgne au lycée Henri IV, il a pour maître le philosophe Alain. Il se tourne vers l'orientalisme et devient disciple de Sylvain Lévi en sanskrit et tibétain, et d'Arnold Vissière en chinois. Il apprend également le siamois et le vietnamien. Il devient membre de l'EFEO en 1927, soutient en 1933 une thèse de doctorat très remarquée sur le Borobodur. En 1937, il est nommé directeur d'études à la Ve section de l'École pratique des hautes études.

Lors de la deuxième guerre mondiale, il est officier. Fin 1940, il gagne Calcutta et la France Libre pour laquelle, en 1944, il est parachuté au Tonkin. Lors du coup de force japonais du 9 mars 1945, il est à Hanoi et travaille pour le compte des services spéciaux. Il échappe aux Japonais, rejoint à pied Son La, puis Kunming, ce qui lui vaut de nombreuses aventures.

Après la capitulation japonaise, il devient pour quelque temps conseiller du général Leclerc, et intervient en faveur d'une politique accordant clairement l'indépendance au Vietnam. Il se retire sur un échec.

Il est alors nommé, en France, directeur de l'École nationale de la France d'outre-mer. En 1946, il obtient la chaire de civilisations d'Extrême-Orient au Collège de France. Quelques années plus tard, il accepte d'assumer parallèlement un enseignement à l'université de Yale.

Dans ses travaux, P. Mus privilégie la compréhension en profondeur sur la diversité. Il sent la distance sensible entre « l'homme de terrain » et le savant de cabinet. Son exigence est de « ne pas prendre une bibliothèque pour l'équivalent d'un pays ». Dans les pas de J. Przyluski, S. Lévi et J. Granet, il s'applique à rechercher les substrats anciens, « les antécédents, ployés et recouverts par les apports brahmaniques pour l'Inde (ou confucéens pour la Chine) ». Pour cela il combine les résultats de plusieurs disciplines : linguistique, ethnographie, archéologie, histoire des religions. Il en réalise une excellente formulation dans la conférence de 1934 intitulée : « Cultes indiens et indigènes au Campa ». Pour l'archéologue du Borobudur, ce monument et le stûpa en général sont parmi les grandes sources de réflexion et le meilleur cadre de référence pour ses recherches sur l'histoire du bouddhisme.

Moura, Jean (1827-1885)

  • 149255578
  • Personne
  • 1827-1885

Lieutenant de vaisseau, troisième Représentant du gouvernement français au Cambodge (de 1867 à 1879 en discontinu).

Mecquenem, Jean de (1883-1939)

  • 074775553
  • Personne
  • 1883-1939

Ancien élève de l'École des beaux-arts, dans l'atelier de Charles Lemaresquier, Jean de Mecquenem travaille tout d'abord dans une agence parisienne (Tronchet) et obtient son diplôme en février 1910. La même année, il est nommé pensionnaire de l'EFEO et rejoint son frère, qui est officier en Indochine dans les troupes coloniales. Il est alors affecté à Siem Reap auprès de Jean Commaille, dont il reprend, de manière intérimaire, la charge de Conservateur d'Angkor entre le mois d'avril 1911 et de mai 1912. Durant cette période, il poursuit le débroussaillement du Bayon et entreprend également celui des principaux monuments proches de la Place royale d'Angkor Thom (Terrasses royales, Preah Pithu, Phimeanakas et Khleang).

Il ne reste en fait que deux ans au Cambodge, qu'il quitte pour le Maroc, où il est nommé chef du Service des bâtiments civils. Malgré la brièveté de son séjour à Angkor, il publie peu après son retour en France l'une des rares monographies sur le temple de Beng Mealea, ainsi que des notes sur des méthodes de construction utilisées dans l'architecture du Cambodge ancien.

Il se noie dans l'Adour en essayant de sauver son neveu.

Mauger, Henri (1903-...)

  • 074774727
  • Personne

Fils de militaire, Henri Mauger suit son père en Indochine de 1910 à 1913. Après des études secondaires, il s'engage à son tour dans l'armée, dans le bataillon des tirailleurs cambodgiens, de 1922 à 1927. Il reprend ensuite des étude à l'École des beaux-arts de Paris et obtient son diplôme d'architecte dplg en 1933. En 1934, il est nommé membre temporaire de l'EFEO, en tant qu'inspecteur du service archéologique. Il arrive à Angkor en juin 1934 et prend la responsabilité du chantier de Pre Rup, du Prasat Prei, ainsi que des premiers sondages du puits central d'Angkor Vat.

En désaccord avec Henri Marchal, Henri Mauger quitte Angkor pour prendre la direction de la Conservation des monuments historiques du secteur Cochinchine-Cambodge. Il est alors affecté à Phnom Penh et entreprend l'anastylose de l'Asram Maha Rosei en 1934 (BEFEO 36), la restauration du Phnom Da (1935), du Phnom Bayang (BEFEO 37) et du Phnom Chisor. En 1936, nommé membre permanent, il passe le diplôme de cambodgien de l'École des langues orientales, ainsi que celui de l'École du Louvre. En 1937, il entreprend l'étude du Preah Khan de Kompong Svay (BEFEO 39). En 1938, on lui demande de remplacer temporairement Louis Malleret au poste de Conservateur du musée Blanchard de la Brosse et de poursuivre les enquêtes archéologiques en cours. Mais sa santé ne lui permet pas de poursuivre son séjour dans la colonie et il rentre définitivement en France en 1939, où il passe le diplôme de vietnamien de l'École des langues orientales.

Mobilisé en novembre 1939, il tente sans succès de rejoindre l'Indochine en 1941, mais est affecté à la Direction générale des travaux publics, pour être finalement envoyé à Dakar en 1945, où il ne reste qu'un an. Il demande à nouveau à repartir au Cambodge, mais se heurte à un refus. Il est alors placé en disponibilité par l'EFEO et doit accepter en 1946 de travailler pour une société de charbonnage au Maroc. Malgré ses réclamations de réintégration dans son corps d'origine, son traitement lui est retiré en novembre 1950. Il sera finalement radié des membres de l'École en 1951, mais ne donne sa démission qu'en 1954.

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