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Pelras, Christian (1934-2014)

  • 027063429
  • Person
  • 1934-2014

Christian Pelras, né le 17 août 1934 et mort le 19 juillet 2014, est un ethnologue français spécialiste de l’Indonésie. Il étudie dans un premier temps la sociologie et l’ethnologie à Paris, puis apprend l’indonésien d’abord à l’Ecole des Langues Orientales puis en Indonésie grâce à une bourse du gouvernement indonésien. Il débute en tant que chercheur en 1962 au Musée de l’Homme et écrit une thèse sur la commune de Goullien située dans le Finistère. Suite à ces travaux il entre au CNRS en 1964 sous la direction d’André Leroi-Gourhan. Il est aussi affecté au Centre de documentation et de recherche sur l’Asie du Sud-Est et le monde insulindien (CEDRASEMI), dirigé par Georges Condominas. Il y restera jusqu’en 1984, année de la dissolution du CEDRASEMI. Par la suite il devient directeur de recherche puis en 1991, il est nommé codirecteur du LASEMA, le laboratoire d’Asie du Sud-Est et du monde austronésien. Il dirige l’établissement jusqu’en 1994 puis devient membre élu de son conseil. Christian Pelras prend sa retraite en 1999.

Peltier, Anatole-Roger (1945-2018)

  • 027063496
  • Person
  • 1945-2018

Diplômé de l'École nationale des langues orientales vivantes en 1968 et de l'École pratique des hautes études (IVe section) en 1970, Anatole Peltier entre à l'EFEO cette même année.

Il est en poste à Bangkok de 1972 à 1978, avec une interruption d'une année (1975-1976), durant laquelle il termine et soutient sa thèse de doctorat de IIIe cycle en études extrême-orientales à l'université Paris-VII. En 1986, il obtient un doctorat d'État ès lettres et sciences humaines à l'université Paris-III. Il séjourne à Khon Kaen, dans le Nord-Est de la Thaïlande, de 1978 à 1980, puis à Chiang Mai, dans le Nord, depuis 1980, à l'exception de deux années passées à Vientiane, au Laos.

Après quelques explorations du bouddhisme thaï, ses recherches portent principalement sur les littératures traditionnelles lao et taï/thaï de l'Asie du Sud-Est (lao du Laos et du Nord-Est de la Thaïlande, khün, thaï nüa et shan de Birmanie, et lü du Sud de la Chine). L'objectif est de rendre acessibles des ouvres peu connues, grâce à leur publication dans leur graphie originelle accompagnée d'une transcription en lao ou en thaï - langues véhiculaires de la région -, d'une présentation et d'une traduction en français et en anglais, ainsi que d'un lexique. L'ensemble fournit un outil de travail utile aux étudiants et aux chercheurs. Lues publiquement dans les monastères ou chez des particuliers, ces publications participent au maintien de la tradition.

A. Peltier effectue des recherches en coopération avec des institutions européennes et asiatiques : le Laboratoire des langues et civilisations à tradition orale (Paris) pour la publication de trois ouvrages, contes, poésie et linguistique ; l'Istituto Internazionale di Studi Asiatici Avanzati (Italie) pour la publication en italien de classiques lao et thaï ; l'université Silpakorn (Bangkok) ; le Social Research Institute (université de Chiang Mai) pour la publication d'ouvrages classiques khün et lü ; l'Institut de recherche sur la culture (Vientiane) pour des publications sur les classiques lao. Avec les religieux bouddhistes de Sieng Tung (Keng Tung) de l'État shan de Birmanie, ainsi qu'avec ceux du Xishuangbanna (Yunnan), il contribue à la formation des moines à l'informatique, les assiste pour la publication de manuels de lecture, de livres de prières et de grands classiques du bouddhisme.

Pichard, Pierre (1936-2024)

  • 027071952
  • Person
  • 1936-2024

Architecte, Pierre Pichard travaille dans plusieurs agences en France et en Iran avant de conduire en 1966-1967 le chantier de restauration du temple khmer de Pimai (Thaïlande) sous la direction de B. P. Groslier. Enseignant à l'École d'architecture de Nantes à son retour en France de 1969 à 1972, il effectue ensuite plusieurs missions d'assistance technique de l'Unesco pour la conservation de monuments historiques en Thaïlande, en Birmanie, au Bangladesh, au Vietnam et à Malte, puis participe au programme Icomos de préservation des monuments historiques en zones séismiques (missions techniques au Frioul, au Monténégro et au Guatemala, 1976-1979).

Chargé de recherche au centre EFEO de Pondichéry depuis 1979, il réalise l'étude architecturale et le relevé du site de Tiruvannamalai, des temples chola de Gangaikondacholapuram et de Tanjavur, du palais de Padmanabhapuram et de villages brahmanes dans le delta de la Kaveri. Il établit également, en coopération avec des architectes indiens, l'inventaire des maisons anciennes de Pondichéry.

De 1982 à 1992, P. Pichard est chargé par l'Unesco de la coordination internationale du programme de protection du patrimoine culturel de Birmanie ; à partir de 1992, il publie l'inventaire des monuments de Pagan. À la demande des autorités thaïes, il organise aussi le chantier école de Phanom Wan, accueille au Centre d'histoire et d'archéologie de l'EFEO à Pondichéry des stagiaires indiens, népalais, birmans, thaïs, bhoutanais et bangladeshi, participe aux missions de l'EFEO à Angkor (1991) et au Laos (1996), et supervise au Bhoutan le chantier de conservation du monastère de Dechenphug (1995-1996).

Nommé maître de recherche en 1992, il ouvre en 1997 le bureau de l'EFEO de Bangkok dans le Centre d'anthropologie Sirindhorn avec un programme d'étude comparative du monastère bouddhique.

Régnier, Rita

  • 027093069
  • Person

Indianiste. Chargée de mission auprès des musées nationaux (en 1993), attachée de recherche au CNRS (en 1996)

Reiniche, Marie-Louise (19..-2008)

  • 027093565
  • Person
  • 19..-2008

Spécialiste de l'Inde. Enseigne à l'École Pratique des Hautes Études, section des Sciences religieuses (en 2004)

Ruegg, David Seyfort (1931-2021)

  • 02711516X
  • Person
  • 1931-2021

David Seyfort Ruegg est diplômé de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques (sanskrit) en 1957. Sa thèse, Contributions à l'histoire de la philosophie linguistique indienne, est publiée en 1959. Il est également docteur ès lettres de l'université de Paris en 1969 avec une thèse sur La théorie du tathâgatagarbha et du gotra : études sur la sotériologie et la gnoséologie du bouddhisme et une thèse complémentaire sur Le traité du tathâgatagarbha de Bu ston Rin chen grub. Membre de l'EFEO en janvier 1964, il est affecté à Paris. Ses recherches sont d'ordre philologique, historique, philosophique sur l'indianisme, la tibétologie et les études bouddhiques.

D. Ruegg coopère avec des chercheurs à Paris (EPHE, Collège de France, CNRS), en Allemagne (Hambourg), au Royaume-Uni (SOAS), en Suisse (Lausanne) et aux États-Unis (Berkeley, Seattle). Il est président de l'Association internationale pour les études bouddhiques (IABS) de 1991 à 1999, gérant de la série Tibetan and Indo-Tibetan Studies, Hamburg-Stuttgart, 1989-1993, et membre de divers comités de rédaction.

Il a assuré plusieurs enseignements aux universités de Leyde (Pays-Bas, 1966-72), Toronto (Canada, 1972), Washington, Hambourg (1983-90), Vienne (Autriche, professeur invité en 1994), et au Collège de France (professeur invité en 1992). Il est invité au Japon en 1995 pour donner une série de conférences. En 1998, il est professeur de la Fondation Bukkyo Dendo Kyokai à l'université de Londres (SOAS).

Schipper, Kristofer Marinus (1934-2021)

  • 027126331
  • Person
  • 1934-2021

Diplômé de l'EPHE, Ve section (1962), licencié de chinois à la faculté des lettres de Paris (1961), diplômé de l'École des langues orientales (chinois, 1958 ; japonais, 1960) et ancien élève de l'École du Louvre (1957-1958), Kristofer Schipper est membre de l'EFEO de 1962 à 1972 et affecté à Taiwan de 1962 à 1970, pour y établir la première antenne sinologique. Il quitte l'École pour devenir directeur d'études des religions de la Chine à l'EPHE, Ve section (1973). Par la suite, il est de nouveau envoyé pour une courte mission par l'EFEO à Taiwan, en 1974, afin de recueillir des documents et veiller sur les travaux d'impression en cours. Il est docteur d'Etat ès lettres en 1983.

Formé par Rolf A. Stein et Max Kaltenmark, il est spécialiste de l'histoire du taoïsme. Dès son arrivée à Taiwan, il découvre ce que J. J M. De Groot avait subrepticement évoqué un siècle plus tôt : la religion taoïste vivante. Pour appronfondir cet aspect, honni à l'époque par les intellectuels chinois et ignoré de leurs collègues occidentaux, il suit lui-même une initiation de maître taoïste, qui aboutira en 1968 à son ordination. Grâce à cette « observation participante » avant la lettre, il mène des enquêtes sur l'une des dernières églises vivantes du taoïsme et réunit une masse considérable de documents originaux et de renseignements de première main. Désireux de guider les futurs chercheurs dans les labyrinthes du taoïsme, il dirige parallèlement l'établissement d'index d'ouvres taoïstes classiques. Résultat de son expérience de terrain et de son savoir, son ouvre majeure, Le Corps taoïste, décrit et analyse la manière dont le corps social (les participants aux rituels communautaires), le corps physique (celui de l'adepte pratiquant l'alchimie intérieure) et le corps cosmique (le corps comme macrocosme) sont imbriqués. Ses plus récentes recherches l'ont amené à s'intéresser de très près aux structures liturgiques de la ville de Pékin, dont les résultats paraissent, numéro après numéro, dans la revue qu'il a fondée en 1997, Sanjiao wenxian. Matériaux pour l'étude de la religion chinoise (Paris/Leyde, École pratique des hautes études/Center for Non-Western Studies).

Fondateur et directeur du Centre de documentation et d'étude du taoïsme de l'EPHE, il a été également directeur de l'Institut des hautes études chinoises du Collège de France (1987-1992), directeur du projet Tao-tsang, qui doit prochainement aboutir dans la publication, en collaboration avec Franciscus Verellen, de The Taoist Canon: A historical compendium to the Daozang. Il a été par ailleurs responsable de deux groupes de recherche du CNRS : « Bibliographie taoïste » (1979-1985) et « Pékin ville sainte » (1996-1999).

Seidel, Anna K (1938-1991)

  • 027131211
  • Person
  • 1938-1991

Anna Seidel apporte une vision originale et féconde sur le taoïsme. Sa thèse, La divinisation de Lao-tseu dans le taoïsme des Han (1969), bouleverse les données sur cette religion, alors trop simplement divisée en courants philosophiques et mouvements religieux populaires. Membre de l'EFEO à partir de 1969, elle partage son temps entre les études taoïstes, dont elle affine l'approche, et les études bouddhiques. Elle participe activement à la rédaction de l'encyclopédie bouddhique Hôbôgirin. En 1985, elle crée et dirige les Cahiers d'Extrême-Asie, revue publiée par le centre de l'EFEO à Kyôto.

Depuis sa première étude, La divinisation de Lao Tseu, jusqu'à son dernier article, « Chronicle of Taoist Studies in the West 1950-1990 » (Cahiers d'Extrême-Asie 5, 1989-1990), elle ne cesse d'insister sur l'implication du taoïsme dans l'État chinois. Elle mène une large enquête sur les trésors impériaux chinois et les objets sacrés taoïstes (« Imperial treasures and taoist sacraments », Tantric and taoist studies, 1983) et étend son étude au Japon antique et au monde bouddhique (« Kokuhô, note à propos du terme trésor national en Chine et au Japon », BEFEO, 1981).

Son intérêt est également marqué pour la mythologie et l'eschatologie du taoïsme, pour l'étude des croyances concernant l'au-delà dans le taoïsme, le bouddhisme et les religions populaires de Chine et du Japon (Le sûtra merveilleux du Ling Pao suprême, 1984). Elle suit l'évolution de ces pratiques depuis les Han jusqu'à l'époque contemporaine.

Siauve, Suzanne (1919-1975)

  • 02713704X
  • Person
  • 1919-1975

Agrégée de philosophie en 1945, Suzanne Siauve suit à la IVe section de l'EPHE les cours de sanskrit de L. Renou et ceux de tibétain de J. Bacot, à la Ve section ceux d'O. Lacombe. C'est sur les conseils de ce dernier qu'elle se dirige vers l'étude d'un sujet alors mal connu et difficile : la philosophie de Madhva, fondateur d'une école de vedânta strictement dualiste. Il était indispensable, s'agissant de cette école née au XIIIe siècle mais toujours vivante, non seulement d'en lire les textes, mais encore d'en consulter les représentants actuels. Elle entre au CNRS en 1950 et part, deux ans plus tard, en mission au Sud de l'Inde, berceau de l'école de Madhva. Elle est à Madras lorsqu'elle devient membre de l'EFEO en 1955 pour une affectation définitive à l'Institut de Pondichéry. Tout en interrogeant les fidèles de l'école de Madhva, S. Siauve réunit la documentation écrite et étudie les travaux modernes d'exégèse.

Son premier ouvrage est, en 1957, l'édition, la traduction et l'étude de la Brahmajijñâsâ, de la « quête de la connaissance du Brahman », ouvrage qu'elle a intitulé La voie vers la connaissance de Dieu, ayant compris que, pour la dévotion de Madhva, le Brahman n'était pas seulement comme pour d'autres philosophes une entité ontologique abstraite.

En 1959, elle publie Les noms védiques de Visnu montrant le parti pris de Madhva de voir dans tous les mots du texte védique, qu'il tenait pour la base de toute connaissance, des expressions désignant Visnu, objet omnipénétrant de sa dévotion de philosophe.

En 1968 paraît la grande synthèse descriptive de la doctrine entière de Madhva, fruit de près de vingt ans de recherches. S. Siauve publie en 1971, sous le titre de Hiérarchies spirituelles, un choix de texte tirés de l'Anuvyâkhyâna, où elle a déjà beaucoup puisé pour ses ouvrages antérieurs et où Madhva lui-même avait repris l'ensemble de son oeuvre, vers la fin de sa vie, pour ses disciples.

La dernière étude de S. Siauve porte sur les controverses entre les groupes visnuites du pays tamoul, étude qui aboutit à une publication posthume.

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