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Notice d'autorité
IdRef

Conservation Cochinchine Cambodge (1931-1939)

  • 026523248
  • Collectivité
  • 1931-1939

La Conservation Cochinchine Cambodge début ses activités en 1931 avec Georges Trouvé en tant que Conservateur. En 1935, Henri Mauger lui succède jusqu’en 1939 et la fin des activités de la Conservation.

Condominas, Georges (1921-2011)

  • 026797224
  • Personne
  • 1921-2011

Né le 29 juin 1921 à Haïphong, en Indochine française, et décédé à Paris le 16 juillet 2011, Georges Condominas est spécialiste de l’Asie du Sud-Est ainsi que de Madagascar.

Commaille, Jean (1868-1916)

  • 168080583
  • Personne
  • 1868-1916

Fils de soldat, élève de l'école militaire de La Flèche, Jean Commaille ne se présente pas à Saint-Cyr et semble renoncer à la carrière militaire pour se consacrer au dessin. Cependant, sans ressource, il finit par s'engager dans la Légion étrangère où il est nommé Garde principal de la milice cambodgienne, en janvier 1896. À l'issue de son engagement en 1898, il trouve un emploi au Cambodge dans les Services civils du Protectorat, comme commis auxiliaire de comptabilité. Il visite alors des temples khmers et séjourne notamment à Angkor en 1899.

En 1900, il entre à l'EFEO comme secrétaire-trésorier et se voit confier l'installation du premier musée de Saigon. Peu après, il doit assurer le transfert des collections à Hanoi, où seront désormais centralisés le siège de l'EFEO et les services administratifs du Protectorat. Il est parallèlement chargé d'organiser une fouille à Bassac, au sud-est de Phnom Penh (BEFEO 2). Il quitte l'École temporairement pour un travail mieux rémunéré dans une imprimerie, avant de retourner dans son administration d'origine, les Services civils.

En 1907, la rétrocession des provinces occidentales du Cambodge par le Siam place les monuments d'Angkor sous la responsabilité de l'École. Jean Commaille accepte alors d'en assurer la surveillance en tant que commis des Services civils en mission à Angkor, mis à la disposition du Commissaire de Battambang par un arrêté du 4 décembre 1907. Six mois plus tard (juillet 1908), il devient officiellement le premier Conservateur du site, chargé de la conservation et de la restauration des monuments d'Angkor. Sans attendre sa nomination officielle, il dresse avec E. Lunet de Lajonquière la liste des travaux de conservation à effectuer en priorité, notamment le dégagement d'Angkor Vat et du Bayon (BEFEO 7).

Dès le mois de janvier 1908, il envoie ses premiers rapports mensuels d'activité à Hanoi. Ces documents assurent un lien entre la direction de l'École et son représentant à Angkor ; ils sont aujourd'hui une source essentielle sur les travaux engagés par l'institution naissante. À partir de 1909, ces rapports administratifs sont doublés par la tenue d'un cahier (Journaux de fouilles) sur lequel sont consignées quasi quotidiennement les activités du Conservateur.

Ses efforts portent principalement sur le dégagement d'Angkor Vat (1908-1910) et du Bayon (1911-1914), mais aussi sur les chaussées nord et sud d'Angkor Thom (1910-1912), les Terrasses royales (1911) et les Preah Pithu (1912). Il entreprend enfin, au Baphuon, le débroussaillement du Bouddha couché (1908), les photographies de ses bas-reliefs (1912) et les premiers sondages (1915).

Peintre amateur, isolé de tout, Jean Commaille habite successivement dans un « bungalow » construit à proximité de la chaussée ouest d'Angkor Vat, puis, après le départ de son épouse, dans une petite maison à Siem Reap. C'est en se rendant sur les chantiers avec la paye de ses ouvriers qu'il est assassiné le 29 avril 1916. Jean Commaille est inhumé à proximité du Bayon, dans un caveau surmonté par un pyramidion érigé en sa mémoire. Trois de ses agresseurs sont condamnés à mort et exécutés à Phnom Penh tandis que son serviteur purge 18 mois de prison, pour s'être enfui après le meurtre.

Modeste employé de l'administration coloniale, Jean Commaille trouve à l'EFEO et à Angkor la possibilité d'accomplir une mission à laquelle, contrairement aux apparences, il était préparé. En effet, par sa formation militaire et ses liens avec les services du Protectorat, Jean Commaille donne à la représentation de l'École à Angkor son statut officiel. Il y impose la précision et la rigidité des méthodes de l'administration coloniale. À la « pacification » succède la « mission civilisatrice », qui passe au Cambodge par la renaissance du patrimoine architectural khmer : elle est perceptible dans les aquarelles de Jean Commaille, qui offrent invariablement une image grandiose de monuments abandonnés, auxquels l'action de l'École s'efforce de redonner vie. Représentant de son époque, les orientations de Jean Commaille ancrent l'action de l'École dans l'ambivalence, entre une mission administrative et un travail scientifique, qui permettent à l'institution d'avoir l'autorité et les moyens d'engager et de poursuivre la mise en valeur et l'étude d'Angkor.

Comité des patriotes du Kampuchéa démocratique en France

  • 029637368
  • Collectivité

En 1887, création de l'Union indochinoise placée sous l'autorité d'un gouverneur général de l'Indochine, relevant du Ministère des colonies. A pour capitale Saïgon (1887-1902) puis Hanoï (1902-1945).

Cobbi, Jane (1943-2020)

  • 026792494
  • Personne
  • 1943-2020

Anthropologue et ethnologue du Japon. Née à Oran (Algérie) en 1943 ; décédée à Puteaux (Hauts-de-Seine) en 2020.
Travaux menés sur l'objet, le mode de vie, l'alimentation, les odeurs, la littérature et l'ethnobotanique.

Recherches :

  • Diplôme de l’École nationale des Langues Orientales (Japonais, 1965) ;
  • Docteure en ethnologie (1981) ;
  • Chargée de recherche puis directrice de recherches au CNRS (2004) ;
  • Rattachée au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO-UMR 8155), à la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et chercheuse-associée au Centre de Recherches sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS).
  • Création et direction du GDR 991, Groupement de Recherche sur le Japon : "Ethnologie de la vie quotidienne et de la culture matérielle", équipe franco-japonaise (1991 -1999) ;
  • Chercheuse-invitée à l’Institut national d’Etude et Documentation sur la Littérature japonaise, Tokyo (juin-juillet 1997) ;
  • Visiting Professor au Musée National d’Ethnologie, Osaka (avril 1994- mars 1995) ;
  • Chercheuse-invitée au Research Institute for Humanity and Nature, Kyoto pour des recherches collectives "Alimentation et environnement" (nov. 2005-mars 2006) ;
  • Chercheuse-invitée au Research institute for Humanity and Nature (RIHN, vers 2006).

Enseignement :

  • Chargée de cours et de conférences au Musée national d'histoire naturelle (1990-2010) ;
  • Chargée de cours à l'université de Nice Sophia-Antipolis (à partir de 1999) ;
  • Chargée de conférences à l'EHESS (1978-1986).

Bussotti, Michela (1965-...)

  • 06032726X
  • Personne
  • 1965-...

Michela Bussotti a fait ses études universitaires en Italie (Université Ca’ Foscari, Venise) ; elle a ensuite suivi les cours pour un Diplôme d’Etudes Approfondies et préparé un doctorat à la section des sciences historiques et philologiques de l’EPHE à Paris.

Après un séjour en Belgique (en 2000-2001: chargé de cours au Centre d’études chinoises de l’Université de Liège), elle a intégré l’EFEO, d’abord comme chercheur contractuel, puis en tant que Maître de Conférences (2004) et ensuite comme Directeur d’études (2018) : Histoire culturelle de la Chine.

Entre 2001 et 2006, elle a été affectée au centre de l’EFEO à Pékin et, rentrée en France elle a enseigné à la Section des Sciences Historiques et Philologiques de l’EPHE (intitulé des conférences : Histoire de la gravure chinoise, 2007-2012). Elle est habilitée à diriger des recherches depuis 2011 et en 2013 est devenue membre de l’UMR Chine, Corée, Japon ; ses séminaires ont lieu à l’EHESS depuis 2014 et ils portent sur l’Histoire culturelle de la Chine (XVe siècle-XIXe siècle) et sur l’Histoire de la culture visuelle de l’Asie orientale (voir « enseignements »).

Ses recherches portent surtout sur l’histoire du livre, de l’illustration et de l’édition en Chine, ainsi que sur les techniques d’impression du chinois. Elle s’intéresse aussi à l’histoire locale, notamment de la région de Huizhou (Chine centrale), pour la période impériale tardive : dans ce cadre elle a co-organisé le Workshop on Local Primary Sources on Late Imperial China (900-1900), http://localsources-china.efeo.fr/index.php/fr/

.

Elle a participé aussi à des programmes de recherches sur les estampages, la statuaire religieuse et les compilations généalogiques en Chine centrale, qui ont donné lieu à des bases de données en ligne sur le site de l’EFEO ; sa base des données sur les généalogies de Huizhou est en ligne aussi sur le site de la bibliothèque nationale de Chine : http://mylib.nlc.cn/web/guest/huizhoushanbenjiapu.

Boisselier, Jean (1912-1996)

  • 03168291X
  • Personne
  • 1912-1996

Docteur en histoire de l'art (1970), spécialiste d'art khmer. Professeur à Paris 3 et à l'Institut d'Art et d'Archéologie. A effectué plusieurs missions archéologiques au Cambodge et en Thai͏̈lande. Membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient de 1949 à 1955

Bezacier, Louis (1906-1966)

  • 050637282
  • Personne
  • 1906-1966

Louis Bezacier entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1929 et suit les cours d'architecture dans l'atelier Defrasse-Madeline en 1931-1932. Parallèlement, une rencontre décisive avec V. Goloubew, en 1930, l'oriente vers les cours de l'École pratique des hautes études, ceux de l'École du Louvre et de l'Institut d'ethnologie de Paris. V. Goloubew lui demande de dresser un plan du temple d'Angkor Vat pour l'Exposition intercoloniale de 1931 et le présente à G. Codès, directeur de l'EFEO. L. Bezacier en devient membre en 1935. Il arrive à Hanoi le 3 octobre de cette même année, pour occuper le poste de Conservateur des monuments du Tonkin, puis du Centre-Vietnam, secteur géographique plus étendu que le Tonkin et regroupant la majeure partie du territoire de l'ancien royaume du Campa.

Dès son arrivée, il entreprend des travaux de restauration de l'un des plus beaux édifices du Tonkin, la pagode de Ninh Phuc (ou But Thap), dans la province de Bac Ninh. Pour cela, il met au point une technique de consolidation des structures en bois (un béton spécial est coulé à l'intérieur des colonnes en bois précieux, devenues creuses sous l'action des termites). Il organise le démontage et le remontage complets des charpentes, afin de remplacer les pièces vermoulues par des pièces saines retaillées à l'identique. Il applique ce procédé à la pagode Van Phuc du village de Phat Tich (province de Bac Ninh) et au pavillon-clocher de Than Quang (Thai Binh). Il restaure ainsi de nombreux temples et pagodes.

Il effectue aussi des fouilles en sous-ouvre pour retrouver les traces d'édifices antérieurs. Dans le soubassement du sanctuaire principal de la pagode Van Phuc, il met au jour des sculptures de pierre et des briques de grandes dimensions portant une date correspondant à 1057. À un niveau plus profond, il découvre les vestiges d'un perron décoré de dragons rampants.

Jusqu'en 1945, il se consacre à l'architecture ancienne civile et religieuse (pagodes, tombeaux, vestiges de l'ancien palais royal des Lê, ponts couverts) du delta du Fleuve Rouge et de la province de Thanh Hoa. Il établit, avec l'aide de ses collaborateurs, des relevés de tous ces monuments. Il détermine une classification de huit types de pagodes, et effectue un relevé systématique du panthéon bouddhique, particulièrement précieux pour l'étude de l'iconographie religieuse vietnamienne.

Il restaure, peu de temps après sa découverte, un stûpa en briques à Binh Son (province de Vinh Yên), daté du XI>e siècle. Il parvient à définir un nouveau style : l'art de Dai La (XIe-XIIe siècles) de la dynastie des Ly, en se basant sur la similitude des décors et des techniques de construction. Il assure également la restauration de nombreux édifices cam sur le site de Mi Son. En 1938, il effectue des fouilles sur le site cam de Chanh Lo (Quang Ngai). Il accompagne L. Malleret en 1943 sur le site d'Oc Eo et prépare pour ce dernier un projet de consolidation du caveau mégalithique de Xuân Lôc.

Si la quasi-totalité de son activité est consacrée à l'archéologie et à l'art du Vietnam, il participe néanmoins, avec le docteur Marneffe de l'Institut Pasteur, à des enquêtes sur les groupes sanguins chez les Thô, les Nùng et les Man. Après un séjour à Angkor, il seconde Marcel Ner dans l'étude des Cam et des Malais de Battambang et de Pursat. Il publie également un article sur les tatouages des montagnards Kha Tu. Il prend sa retraite en 1964, mais poursuit son activité de recherche au sein de l'École jusqu'à sa mort, en 1966.

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