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Archives de l'École française d’Extrême-Orient (Paris) Collection d'art tibétain
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Emblème bouddhique : le livre

Ronde-bosse en bronze doré figurant une fleur de lotus porte emblème, émergeant d’un socle lui-même orné de pétales de lotus et supportant une seconde fleur, amovible, supportant l’emblème bouddhique du livre sous sa forme tibétaine du recueil d’oles.

Emblème bouddhique : le parasol

Ronde-bosse en bronze doré figurant une fleur de lotus porte emblème, émergeant d’un socle lui-même orné de pétales de lotus et supportant l’emblème bouddhique du parasol entouré de rubans et surmonté du joyau.

Emblème bouddhique : le joyau

Ronde-bosse en bronze doré figurant une fleur de lotus porte emblème, émergeant d’un socle lui-même orné de pétales de lotus et supportant l’emblème bouddhique du joyau.

Emblème bouddhique : le joyau

Ronde-bosse en bronze doré figurant une fleur de lotus porte emblème, émergeant d’un socle lui-même orné de pétales de lotus et supportant l’emblème bouddhique du joyau, émergeant d’un socle quadrilobé reposant sur une structure rectangulaire.

Etui de cloche rituelle

Écrin de cloche en bois recouvert de cuir orné de motifs dorés sur fond brun, similaire à ceux de l'écrin à vajra D73-19. Sur la partie correspondant à la panse et sur la partie supérieure, motif en nid d'abeille entourant un quadrilobe contenant des cercles sécants. Sur la partie centrale est représentée une fleur à 8 pétales au milieu de rinceaux, entre deux frises de vagues, frise que l'on retrouve dans la partie inférieure de l'écrin.
Charnière en fer avec motif de palmes ciselé.
Tapissé intérieurement de satin vermillon.

Joyau bouddhique (fo gong) : le ministre

Emblème en céramique émaillée, comportant une fleur de lotus porte joyau émergeant d'un vase d'abondance et comportant une perforation dans sa partie supérieure dans laquelle vient se ficher le joyau, ici le ministre (mantrin). Le socle au fond jaune acidulé est orné de motifs floraux et de pétales de lotus rose pâle à liseré bleu autour du vase. Celui-ci reprend les couleurs des porcelaines chinoises blanc-bleu. Il est entouré d'un nœud rouille/vermillon orné de nuages dorés, la tige de la fleur est godronnée et multicolore. Sous le socle se trouve un sceau datant la pièce du règne de l'empereur Jiajing.
L'emblème s'insérant dans la fleur de lotus est un petit personnage masculin barbu, portant une tunique vert pâle ornée de motifs floraux grenats, un bonnet beige à rainure dorée et un diadème à 5 fleurons, une écharpe verte ornée de nuages. Il porte un joyau dans la main droite.

Tārā aux mille têtes

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile) figurant le maṇḍala de la déesse Tārā sous sa forme tantrique polycéphale. Le visage central apaisé est blanc, succession de visages latéraux, beiges et rouges à droite, rouges et jaunes à gauche.
La déesse, sur une fleur de lotus, marche sur de petits personnages infernaux, qui ont désormais quasiment tous disparus du fait de l'érosion de la couche picturale. La divinité a une infinité de bras formant une mandorle, ceinte de flammes.
Dans la partie inférieure sont figurés 18 Boddha assis sur des fleurs de lotus. Ils portent une auréole rouge ou rosée.
Deux saints personnages coiffés de chignons d'ascète sont figurés latéralement. Dans la partie inférieure sont figurés trois dharmapāla ceints de flammes et piétinant un cadavre, ainsi qu'une divinité polycéphale tenant un cakra, et une autre, monocéphale, tenant une conque.
Bordures composées d'une double bande de satin jaune, encadrement bleu foncé avec rectangle de tissus beige décoré de grosses fleurs.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Arhat Mi-phyed-Pa

Tang-ka (peinture portative gouache sur toile), représentant un arhat, la tête ceinte d'une auréole « assis à l'européenne au milieu d'un paysage de montagnes et de forêts, auprès d'une roche tabulaire sur laquelle sont posés un brûle-parfum et un vase de style persan, d'où s'élève une branche de corail. Il porte des deux mains un stūpa décoré sur ses moulurations de deux lignes d'écriture tibétaine. Il est vêtu d'un ample manteau rouge, bordé d'or drapant l’épaule gauche et garni de l’anneau qui sert à retenir le parement ou le pan inférieur. Ce manteau laisse voir une robe bleue au tissu décoré de rosaces d'or, dont les manches sont doublées en vert, et un vêtement de dessous blanc, qui découvre en partie le torse. Le saint est chaussé de bottes chinoises à semelles de feutre. Un bhikṣu, disciple ou serviteur, placé derrière lui, semble vouloir attirer son attention en touchant son bras. Dans l'allée, aux pieds de l’arhat, un cervidé est couché, à côté d'une inscription en lettres dorées, donnant le nom de l'arhat, visible sur le sol du chemin. A gauche un cours d'eau s’enfonce dans la vallée encaissée entre des montagnes abruptes ; à droite, un homme, portant le turban blanc des musulmans du Turkestan chinois, tient une aiguière, les yeux fixés sur le spectateur » (descriptif catalogue rédigé par Claude Pascalis, 1935) .
Bordures en soie.
Inscription tibétaine en lettre dorée sur le stūpa tenu par l’arhat. Inscription en lettre dorée, quasiment effacée, sur le chemin à proximité du cervidé, nommant l’arhat.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Collection d'art tibétain

  • FR EFEO TIB
  • Collection
  • de 1900 à 1954

La collection est composée de statuettes en bronze (et une en bois laqué) illustrant les diverses entités du panthéon bouddhique tibétain avec différentes catégories de divinités (Bouddha historique, bouddhas transcendantaux, dharma-pāla, dakinῑ, entre autres) ainsi que les fondateurs de la secte des Ge-lug-pa.
La collection comporte en outre différents objets cultuels (conque, coupe libatoire, emblèmes, aiguière, vajra, cloches, etc.…) en différents matériaux, illustrant le rituel propre au bouddhisme tibétain. Elle contient également sept thang-ka (malheureusement très endommagées).
Dans son rapport de 2006, Caroline Riberaigua donne une première estimation des pièces comme datant vraisemblablement du XIXe siècle ou, pour les plus anciennes, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle (règne de Qianlong, r. 1735-1796). Bien que les pièces soient supposées provenir du même lieu, elle remarque que plusieurs groupes stylistiques peuvent être distingués parmi les sculptures.

Pelliot, Paul (1878-1945)

Bouddha historique Śākyamuni en abhayamudrā (geste de l’absence de crainte)

Ronde-bosse en étain doré figurant le Bouddha, vêtu du costume monastique du bouddhisme ancien laissant l’épaule droite découverte, debout sur un socle en forme de fleur de lotus auquel il est fixé par des tenons sous les pieds. La main droite fait le geste de l’absence de crainte (abhayamudrā) tandis que la main gauche tient un pan de vêtement semblant émerger du poignet. Les boucles sont évoquées en relief, et l’ondulation en spirale des boucles est apparente pour les parties où il y a des lacunes de peinture. Il a tous les traits caractéristiques du Bouddha, l’uṣṇῑṣa surmontée d’un bouton doré, l’ūrṇā, les lobes d’oreilles distendus, dépourvu de parure, plis au cou. Visage inexpressif, nez busqué et lèvre inférieure légèrement proéminente. Le socle est fermé par une plaque sans décor.

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