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Description archivistique
Collection d'art tibétain
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Dril-bu

Cloche rituelle en bronze surmontée d'une tête portant un diadème à 5 fleurons supportant un demi vajra. Caractères chinois sur le manche, ceint d'une première rangée de pétales de lotus, puis d'une seconde sur l'épaulement comprenant 8 caractères tibétains, le tout bordé d'une frise de vajra placés horizontalement entre deux rangées de perles. Dans la partie supérieure on trouve un frise de 16 cakra tandis que dans la partie inférieure se trouve une seconde frise de vajra, placés cette fois verticalement. A l'intérieur de la cloche sont figurés des pétales de lotus ainsi qu'un vajra en relief auquel est attaché le battant.
Inscription en caractère chinois sur le col : "Zao Qianlong nien" (Fait dans les années Qianlong). Caractères tibétains dans les 8 pétales ornant l’épaulement. Inscription à l’intérieur de la cloche : le mantra "Oṃ Ah Huṃ".

Aiguière

Aiguière en cuivre. Panse unie, long bec verseur muni d'un tube doré brisé en son centre. Col orné de motifs des signes auspicieux (aṣṭamaṅgala) : lotus, vajra, conque, śrῑvatsa, cakra, parasol, paire de poissons, bannière de victoire. La perforation supérieure est ornée d'incisions semblant évoquer des vagues ou des nuages. Le pied, doré, est orné de pétales de lotus incisés. Le tube, inséré dans le couvercle, est fermé dans sa partie inférieure et dorée sur la partie émergeant de l'aiguière.

Joyau bouddhique (fo gong) : le général

Emblème en céramique émaillée comportant une fleur de lotus porte-emblème émergeant d'un vase d'abondance et comportant une perforation dans sa partie supérieure dans laquelle vient se ficher la figurine de l'emblème. Le socle au fond jaune acidulé est orné de motifs floraux et de pétales de lotus rose pale à liseré bleu autour du vase. Celui-ci reprend les couleurs des porcelaines chinoises blanc-bleu. Il est entouré d'un nœud rouille/vermillon orné de nuages doré, la tige de la fleur est godronnée et multicolore. Sous le socle se trouve un sceau datant la pièce du règne de l'empereur Qianlong.
Elle est associée à un petit personnage également en céramique émaillée. Il a le teint clair, les yeux bridés, une barbe blanche, un casque rouge à pointe, des protections d'épaules et des genouillères ornées d'un motif d'écailles dorées liserées de vert. La partie supérieure de son costume est bleu ciel ornée de fleurs, jupe rouge ornée de nuages, écharpe virevoltante rose, par endroit couverte d'un enduit ocre, et ornée de Nuage. Il brandit de la main droite une épée dont ne subsiste que le pommeau doré.

Joyau bouddhique (fo gong) : l’éléphant supportant un vase

Emblème en céramique émaillée, comportant une fleur de lotus porte joyau émergeant d'un vase d'abondance et comportant une perforation dans sa partie supérieure dans laquelle vient se ficher le joyau, ici l’éléphant. Le socle au fond jaune acidulé est orné de motifs floraux et de pétales de lotus rose pâle à liseré bleu autour du vase. Celui ci reprend les couleurs des porcelaines chinoises blanc-bleu. Il est entouré d'un nœud rouille/vermillon orné de nuages dorés, la tige de la fleur est godronnée et multicolore. Sous le socle se trouve un sceau datant la pièce du règne de l'empereur Qianlong.
Le joyau bouddhique s'insérant dans la fleur de lotus est la roue, également en céramique émaillé. Verni couleur rouille/vermillon avec un décor de grecques dorées pour le cakra, sis sur une fleur de lotus, surmonté d'un joyau et de rubans bleus à décor de nuages.
Le joyau est un éléphant ronde-bosse en céramique émaillée. De couleur grise, il porte un tapis de selle bleu à bordure vermillon comportant, dans la partie inférieure, la figuration de festons jaunes et bleus. Il porte sur le dos une fleur de lotus supportant un vase d'abondance rapporté.

Bouddha Amitāyus portant un vase

Peinture représentant le Bouddha Amitāyus, de couleur rouge, reconnaissable notamment au vase que supportent ses mains en dhyāna-mudrā, assis en vajrāsana sur une fleur de lotus, entouré d’une mandorle orfévrée, elle-même entourée de pivoines dans leur feuillage. Devant lui sont déposées des offrandes symboliques : miroir, conque, plume de paon, écharpe, défense d’éléphant.
Encadrement en tissus bleu foncé.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

La déesse terrible Pen-den-Lhamo sur sa mule

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile, bordures en soie), représentant la terrible Lhamo, au corps bleu, portant sceptre et kapāla, assise sur une mule à la robe isabelle, harnachée de serpent, avec pour selle la peau du fils de Lhamo. Elle est guidée par une ḍākinῑ à la tête de makara qui tient la bride de sa monture, et suivie par une ḍākinῑ à la tête de lion portant dans sa main droite le couteau gri-gug, dans sa main gauche le lacet (Siṃhavaktrā ?). La déesse et sa mule serrent entre leurs dents un petit corps humain et montrent tous les signes les caractérisant ordinairement. Dans le haut de la peinture sont représentés trois saints personnages dans des mandorles, deux portant le costume lamaïque. En bas se trouvent les assistantes de la déesse Lhamo, les déesses des points cardinaux, vêtues à la chinoise.
Bordure en satin beige.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Arbre de l’illumination : Tsong-kha-pa présidant l’assemblée des dieux

Bannière lamaïque représentant le fondateur de l’ordre des bonnets jaunes (Dge-lugs-pa) présidant une assemblée au sommet d’un arbre de forme conique. Cet arbre, couvert de saints personnages, émerge d’un plan d’eau représentant l’océan. De part et d’autre du plan d’eau se trouve un temple duquel viennent des cavaliers et un éléphant portant un joyau (peut-être une référence aux sept joyaux) et un moine assis devant une table d’offrande, désormais quasi invisible du fait de l’érosion. A la base de la canopée se trouvent deux lions chinois. De taille supérieure aux autres personnages, Tsong-Kha-Pa préside l’assemblée répartie de manière hiérarchique sur la canopée : dharmapāla courroucés, arhat, boddhisattva, bouddhas, des lama ainsi que des entités courroucées en union avec leur śakti. Tsong-kha-pa est assis en vajrāsana, ceint d’une mandorle colorée et portant une auréole verte. D’une main il tient le vase sur lequel se tient un petit Bouddha tenant un joyau. Sur les côtés et au dessus de Tsong-kha-pa des groupes de moines lamaïque se tiennent sur des nuages de formes triangulaires, parmi les personnages du nuage sommital se tiennent aussi les mahāsiddha. Des petits groupes de 4 sont également représentés dans les disques de part et d’autre du bonnet de Tsong-kha-pa Des bouddhas flanqués de lama sont représentés aux angles supérieurs de la peinture dans de petits pavillons.

Collection d'art tibétain

  • FR EFEO TIB
  • Collection
  • de 1900 à 1954

La collection est composée de statuettes en bronze (et une en bois laqué) illustrant les diverses entités du panthéon bouddhique tibétain avec différentes catégories de divinités (Bouddha historique, bouddhas transcendantaux, dharma-pāla, dakinῑ, entre autres) ainsi que les fondateurs de la secte des Ge-lug-pa.
La collection comporte en outre différents objets cultuels (conque, coupe libatoire, emblèmes, aiguière, vajra, cloches, etc.…) en différents matériaux, illustrant le rituel propre au bouddhisme tibétain. Elle contient également sept thang-ka (malheureusement très endommagées).
Dans son rapport de 2006, Caroline Riberaigua donne une première estimation des pièces comme datant vraisemblablement du XIXe siècle ou, pour les plus anciennes, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle (règne de Qianlong, r. 1735-1796). Bien que les pièces soient supposées provenir du même lieu, elle remarque que plusieurs groupes stylistiques peuvent être distingués parmi les sculptures.

Pelliot, Paul (1878-1945)

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