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Arbre de l’illumination : Tsong-kha-pa présidant l’assemblée des dieux

Bannière lamaïque représentant le fondateur de l’ordre des bonnets jaunes (Dge-lugs-pa) présidant une assemblée au sommet d’un arbre de forme conique. Cet arbre, couvert de saints personnages, émerge d’un plan d’eau représentant l’océan. De part et d’autre du plan d’eau se trouve un temple duquel viennent des cavaliers et un éléphant portant un joyau (peut-être une référence aux sept joyaux) et un moine assis devant une table d’offrande, désormais quasi invisible du fait de l’érosion. A la base de la canopée se trouvent deux lions chinois. De taille supérieure aux autres personnages, Tsong-Kha-Pa préside l’assemblée répartie de manière hiérarchique sur la canopée : dharmapāla courroucés, arhat, boddhisattva, bouddhas, des lama ainsi que des entités courroucées en union avec leur śakti. Tsong-kha-pa est assis en vajrāsana, ceint d’une mandorle colorée et portant une auréole verte. D’une main il tient le vase sur lequel se tient un petit Bouddha tenant un joyau. Sur les côtés et au dessus de Tsong-kha-pa des groupes de moines lamaïque se tiennent sur des nuages de formes triangulaires, parmi les personnages du nuage sommital se tiennent aussi les mahāsiddha. Des petits groupes de 4 sont également représentés dans les disques de part et d’autre du bonnet de Tsong-kha-pa Des bouddhas flanqués de lama sont représentés aux angles supérieurs de la peinture dans de petits pavillons.

Déesse bouddhique Tārā dite « verte »

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile), figurant la déesse Tārā, de couleur verte, assise sur une fleur de lotus émergeant d'un bassin fleuri situé dans l'enceinte d'un palais de style chinois devant lequel est figurée la déesse, entourée d'une mandorle et tenant deux fleurs de lotus. Elle est flanquée de deux personnages, un personnage bienveillant au teint clair tenant une fleur de lotus et un personnage effrayant au teint bleu, en haillons, tenant un kapāla et un couteau Gri-Gug. Tous deux sont ceints de mandorles et portent une auréole. Dans les jardins du palais sont figurés des musiciens. Dans la partie supérieure de la toile, aux angles, des saints personnages sont figurés dans les nuages, tandis que dans la partie inférieures, en dehors de l'enceinte, des sages tiennent audience dans des pavillons.
Bordures en soie.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Arhat Mi-phyed-Pa

Tang-ka (peinture portative gouache sur toile), représentant un arhat, la tête ceinte d'une auréole « assis à l'européenne au milieu d'un paysage de montagnes et de forêts, auprès d'une roche tabulaire sur laquelle sont posés un brûle-parfum et un vase de style persan, d'où s'élève une branche de corail. Il porte des deux mains un stūpa décoré sur ses moulurations de deux lignes d'écriture tibétaine. Il est vêtu d'un ample manteau rouge, bordé d'or drapant l’épaule gauche et garni de l’anneau qui sert à retenir le parement ou le pan inférieur. Ce manteau laisse voir une robe bleue au tissu décoré de rosaces d'or, dont les manches sont doublées en vert, et un vêtement de dessous blanc, qui découvre en partie le torse. Le saint est chaussé de bottes chinoises à semelles de feutre. Un bhikṣu, disciple ou serviteur, placé derrière lui, semble vouloir attirer son attention en touchant son bras. Dans l'allée, aux pieds de l’arhat, un cervidé est couché, à côté d'une inscription en lettres dorées, donnant le nom de l'arhat, visible sur le sol du chemin. A gauche un cours d'eau s’enfonce dans la vallée encaissée entre des montagnes abruptes ; à droite, un homme, portant le turban blanc des musulmans du Turkestan chinois, tient une aiguière, les yeux fixés sur le spectateur » (descriptif catalogue rédigé par Claude Pascalis, 1935) .
Bordures en soie.
Inscription tibétaine en lettre dorée sur le stūpa tenu par l’arhat. Inscription en lettre dorée, quasiment effacée, sur le chemin à proximité du cervidé, nommant l’arhat.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Tārā aux mille têtes

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile) figurant le maṇḍala de la déesse Tārā sous sa forme tantrique polycéphale. Le visage central apaisé est blanc, succession de visages latéraux, beiges et rouges à droite, rouges et jaunes à gauche.
La déesse, sur une fleur de lotus, marche sur de petits personnages infernaux, qui ont désormais quasiment tous disparus du fait de l'érosion de la couche picturale. La divinité a une infinité de bras formant une mandorle, ceinte de flammes.
Dans la partie inférieure sont figurés 18 Boddha assis sur des fleurs de lotus. Ils portent une auréole rouge ou rosée.
Deux saints personnages coiffés de chignons d'ascète sont figurés latéralement. Dans la partie inférieure sont figurés trois dharmapāla ceints de flammes et piétinant un cadavre, ainsi qu'une divinité polycéphale tenant un cakra, et une autre, monocéphale, tenant une conque.
Bordures composées d'une double bande de satin jaune, encadrement bleu foncé avec rectangle de tissus beige décoré de grosses fleurs.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

La déesse terrible Pen-den-Lhamo sur sa mule

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile, bordures en soie), représentant la terrible Lhamo, au corps bleu, portant sceptre et kapāla, assise sur une mule à la robe isabelle, harnachée de serpent, avec pour selle la peau du fils de Lhamo. Elle est guidée par une ḍākinῑ à la tête de makara qui tient la bride de sa monture, et suivie par une ḍākinῑ à la tête de lion portant dans sa main droite le couteau gri-gug, dans sa main gauche le lacet (Siṃhavaktrā ?). La déesse et sa mule serrent entre leurs dents un petit corps humain et montrent tous les signes les caractérisant ordinairement. Dans le haut de la peinture sont représentés trois saints personnages dans des mandorles, deux portant le costume lamaïque. En bas se trouvent les assistantes de la déesse Lhamo, les déesses des points cardinaux, vêtues à la chinoise.
Bordure en satin beige.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

Hayagrῑva et Mārῑcῑ

Thang-ka (peinture portative gouache sur toile, bordures en soie), représentant le dieu Hayagrῑva et sa śakti à tête de truie Mārῑcῑ. Hayagrῑva, aux trois visages anthropomorphes courroucés et dotés de trois yeux, porte une petite tête de cheval dans la chevelure et piétine des personnages nus. Il est représenté en union avec sa śakti. Le groupe se détache sur une gloire enflammée. Hayagrῑva tient dans ses mains gauches le lasso, le glaive et le kapāla, et de ses mains droites le lotus, le bâton et le sceptre. La śakti tient dans sa main gauche le kapāla, sa main droite est bizarrement sectionnée au poignet. Amitābha, flanqué de Padmasambhava et de Tsong kha pa, siège dans la partie supérieure de la peinture tandis que l'on reconnaît Beg-t'se, les cinq grands rois (Sku-ln’s) et le démon noir Rāhu, à dix tête et de bras, environnant le groupe central.
Bordure satin damassé rouge et jaune.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire, titre et la mention qu’il s’agit d’un don de Jacques Bacot.

Bouddha Amitāyus portant un vase

Peinture représentant le Bouddha Amitāyus, de couleur rouge, reconnaissable notamment au vase que supportent ses mains en dhyāna-mudrā, assis en vajrāsana sur une fleur de lotus, entouré d’une mandorle orfévrée, elle-même entourée de pivoines dans leur feuillage. Devant lui sont déposées des offrandes symboliques : miroir, conque, plume de paon, écharpe, défense d’éléphant.
Encadrement en tissus bleu foncé.
Cartel cousu dans la partie inférieure, avec numéro d’inventaire et titre.

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