Ce fonds est dénommé d’après son producteur, l’ethnologue, archéologue et historien français, André Leroi-Gourhan (1911-1986).
Diplômé de l'École nationale des langues orientales en russe et en chinois, André Leroi-Gourhan a constitué ce fonds lors d’un séjour au Japon qui s’est déroulé de 1937 à 1939, suite à l’obtention d’une bourse financée par le gouvernement japonais.
Ce séjour de deux ans dans l’archipel japonais lui a permis une collecte documentaire d’importance dans les domaines de l’ art, de l’ ethnologie et de l’ archéologie du Japon. Sa correspondance avec Jean Buhot (1885-1952), lors de son séjour, explicite son projet de "ramener en France une large collection de supports d’étude" en langue japonaise.
Ce fonds qu'André Leroi-Gourhan a constitué est riche d'environ 600 documents majoritairement en langue japonaise, dont la plupart ont fait l'objet d'un signalement dans le Sudoc. Le fonds, décrit ici, comprend des manuscrits et des xylographies japonaises illustrées de l'époque Edo (1600-1868) et de l'ère Meiji (1868-1912) ; des imprimés et manuscrits chinois des XVIIIe-XIXe siècles ; deux ensembles de dossiers d'archives, le premier, lié à son voyage et ses itinéraires touristiques au Japon, le second, lié à ses recherches sur l'archéologie au Japon et à ses autres activités en tant que chercheur ; enfin, un ensemble de recueils factices sur l'art japonais et chinois.